Élections départementales en Haute-Vienne : les couleurs de la nouvelle assemblée

En Haute-Vienne, la gauche se renforce avec 4 sièges de plus qu'en 2015, la droite perd quatre conseillers, les conséquences de l'abstention... Voici la nouvelle composition du Conseil départemental de la Haute-Vienne à l'issue du second tour des élections du 27 juin 2021.

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Nombre de sièges

La Haute-Vienne conserve le même nombre de sièges au conseil départemental, avec 42 conseillers, issus des 21 cantons du département.

En Haute-Vienne, le département historiquement à gauche, se renforce avec 4 sièges de plus qu'en 2015, passant de 30 à 34 conseillers et accentue ainsi sa majorité au conseil départemental de la Haute-Vienne.

La droite ancrée dans la métropole et le centre-ville de Limoges, depuis près d'une dizaine d'années, perd les cantons de Limoges 1 et Limoges 7 qui basculent à gauche, au même titre que Chateauponsac. Bascule aussi à Panazol, canton durablement socialiste, avec la victoire du binôme divers centre.

Pas de siège pour les binômes écologiste, Divers, d'union au centre et à gauche, Union au centre, d'union au centre et à droite et Rassemblement national.

21 femmes, 21 hommes

  • Alain Auzemery et Brigitte Lardy (PS)
  • Sylvie Achard et Philippe Barry (Union de la gauche)
  • Stéphane Delautrette et Monique Plazzi (PS)
  • Annick Morizio et Jean-Louis Nouhaud (PS)
  • Stéphane Destruhaut et Sandrine Rotzler (PS)
  • Fabrice Escure et Chérifa Tlemsani (Divers)
  • Gilles Bécout et Gülsen Yildirim (Union de la gauche et PS)
  • Jean-Marie Bost et Isabelle Debourg (LR et DVD)
  • Nadine Rivet et Rémy Viroulaud (MODEM et LR)
  • Philippe Barry et Sylvie Achard (Union de la gauche)
  • Pierre Allard et Sylvie Tuyeras (ADS/PCF)
  • Christelle Aupetit-Bethelemot et Jean-Claude Leblois, président du conseil départemental sortant (PS)
  • Jacqueline Lhomme-Léoment et Patrick Malet (Union de la gauche)
  • Anne-Marie Almoster-Rodrigues et Yves Raymondaud (PS)
  • Patricia Marcoux-Lestieux et Stéphane Veyriras (Union de la gauche)
  • Marlène Laloge et Pascal Pironneau (PS et PCF)
  • Sarah Gentil et Michel Cubertafond (LR)
  • Pascal Bussière et Isabelle Négrier (Divers centre)
  • Véronique Guilhat-Barret et Stéphane Ostrowski (Union de la gauche)
  • Ludovic Géraudie et Valérie Paulet (Union de la gauche)
  • Sébastien Larcher et Lydie Manus (DVC)
  • Alain Jouanny et Amandine Sellès (Union de la gauche)

14 des 42 élus siègeront pour la première fois au conseil départemental de la Haute-Vienne. 28 d'entre eux ont été réélus à ce poste.

Quelle marge de manœuvre pour la majorité départementale ?

Avec 34 sièges de conseillers départementaux sur les 42 que compte l’assemblée départementale de Haute-Vienne, la gauche conforte son ancrage historique.

"Des trois départements, c’est là où l’écart de voix entre la gauche et la droite est le plus fort. Là où la gauche devait gagner, elle a largement gagné. Elle a les coudées franches sur l’aménagement du territoire, la 147 par exemple. Le département va être en pole position, la ville et Limoges Métropole ne vont pas forcément jouer ce rôle d’aménageur" analyse Thomas Marty, politologue et chercheur en sciences politiques à l’Université de Limoges

Comment lutter contre l’abstention ?

Pour ce second tour, l’abstention en Haute-Vienne atteint 61,62%, en 2015, elle représentait 43,67% des électeurs inscrits.

 "Il y a une forme d’indifférence assez prononcée envers les politiques du département qui touche un peu à tout : au secteur social, à la vie culturelle, aux loisirs, à l’aménagement du territoire… Ces hommes et femmes politiques sont plus éloignés (les cantons ont doublé en surface par rapport à avant 2015), ils sont mal connus, loin et donc moins bien élus. De plus, il y a une fragmentation du pouvoir, il est fini le temps où l’on avait un conseil départemental avec 2 ou 3 députés qui pouvaient appuyer les politiques publiques" précise Thomas Marty.

"Il faut que leur action soit plus clairement identifiée comme une action sur le terrain… pour que chaque citoyen se dise « le vice-président à la main sur l’éducation, il peut améliorer le sort de mes enfants au collège. Ces figures politiques ne sont pas assez visibles."

 

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