Si le régiment est arrivé en 1873 à Limoges, son histoire est bien plus ancienne. Grâce aux archives de la photothèque Paul Colmar, nous pouvons découvrir le quotidien de ces troupes à cheval aujourd'hui disparues.
"Je secours mes chefs et frères d'arme" : telle est la devise du 20ᵉ Régiment de Dragons. L'origine de ce régiment de cavalerie remonterait au 11 décembre 1675 quand le comte de Nancré - gouverneur d'Ath - décide de créer pour lui-même un régiment.
Organisé sous le nom de Dragons du Hainaut et de Jemmapes par le colonel Gondran, le régiment prend, le 5 juillet 1793, la dénomination de 20ᵉ Régiment de Dragons. Les effectifs seraient alors de 27 officiers, 750 hommes et 220 chevaux.
L'arrivée à Limoges
En 1873, le 20ᵉ Dragons s'installe à Limoges, dans le quartier du "Séminaire", juste derrière la mairie, où se trouve depuis l'actuelle cité administrative Blanqui, réhabilitée désormais en habitations.
Dans la structure, le "Grand Quartier" et son annexe "Petit Quartier", où s'est installée depuis le CS4.
Ci-dessous, la façade du Grand Quartier de Cavalerie :
Au programme, des exercices de manoeuvres à Limoges ou sur le camp de La Courtine.
Un évènement marquant à noter pour les troupes : le défilé dans les rues pour le 14 juillet, dont on garde une trace grâce à la photothèque Paul Colmar :
À la caserne, le quotidien est rythmé par les exercices d'escrime et de voltige, et l'entretien des chevaux.
Des hommes au courage sans failles envoyés dans les Flandres, sous Bonaparte, en Italie, en Égypte, en Syrie, contre les Autrichiens, dans les tranchées de la Première Guerre mondiale...
L'unité a finalement été dissoute à l'orée de la Seconde Guerre mondiale. Ses différents éléments ont été dispersés dans d'autres unités.