En Images : se faire beau pour le Nouvel An, toute une histoire de cheveux

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Tout le monde veut se faire beau pour le réveillon, un petit tour chez le coiffeur s'impose. La coupe de cheveux a toujours eu son importance, même à l'époque en Limousin. Découvrez cette histoire avec l'aide des cartes postales de la photothèque de Paul Colmar. ©Photothèque Paul Colmar

Tout le monde veut se faire beau pour le réveillon, un petit tour chez le coiffeur s'impose. Depuis des temps immémoriaux, la coupe de cheveux revêt une importance capitale, y compris en Limousin. Découvrez cette histoire grâce aux cartes postales de la photothèque de Paul Colmar.

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Si vous ne souffrez pas d'alopécie, vous devriez avoir 130 000 cheveux sur le crâne.

Les premières traces de barbiers, ancêtres des coiffeurs, datent de l'Égypte pharaonique. Plus tard, ils furent appelés barbiers chirurgiens puisqu'en plus de s'occuper des poils, ils arrachaient les dents, pratiquaient les saignées et pansaient les blessures.

La coupe à son importance

En 1890, la France comptait plus de 7 300 salons de coiffure dont un tiers était à Paris.

C'est une profession qui n'avait pas le poil dans la main. Avec des journées de onze heures au XXᵉ siècle, les ouvriers passaient le plus clair de leur temps, armés de leurs ciseaux et peigne.

Chaque époque eut ses coiffures. Au XXᵉ, un homme de style arborait la chevelure à l'arrière, à l'anglaise, ou à la capoule, les cheveux ramenés à l'avant, des deux côtés du visage.

Une élégante stylée portait les cheveux hauts, sur le côté, un chignon torsadé, voire la frange au front. Dans les années vingt, les femmes s'émancipent, la coupe garçonne est à la mode, les cheveux courts deviennent un symbole.

Tous les moyens sont bons

Les professionnels rivalisaient d'audace pour embellir les cheveux de leurs aïeux. Les accessoires ne manquaient pas pour être tendance : eau de Cologne, blaireau, savon à barbe, bigoudis en porcelaine. L'adage, souffrir pour être belle prenait tout son sens et il était courant que les femmes se brûlent à cause de courts-circuits en utilisant un appareil phare, l'indéfrisable électrique. 

De même, à Saint-Léonard-de-Noblat, les coiffeurs réalisaient des coupes hipsters avant l'heure. Elles auraient également pu inspirer ce commentaire féminin, relevé à la Belle Époque. "On voit dans leur barbe, ce qu'ils ont mangé la semaine."

Cependant, prendre rendez-vous chez le coiffeur n'était pas au goût de tous. L'humoriste Pierre Desproges, enfant de Châlus en Haute-Vienne, manifestait son dégoût de manière pour le moins ostentatoire : "J'ai horreur qu'on me tripote la tête par-derrière, en me racontant des conneries dans le dos."

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