L’association Véli Vélo de Limoges demande aux collectivités des aménagements sur des axes jugés dangereux, sans réponse pour le moment.
Le dramatique accident a eu lieu en octobre dernier à Limoges, avenue du général Leclerc, un axe important qui entre dans la ville par le nord. Parwiz Miralna, un Afghan de 29 ans, circule sur son vélo. En face, un chauffard conduit à v<ive à allure sous l’emprise de l’alcool. Il percute le cycliste qui meurt des suites de ses blessures.
Hommage
Aujourd’hui, l’association Véli Vélo lui a rendu hommage en manifestant sur le lieu de l’accident. De la musique Afghane est diffusée, on lit un texte poignant sur son histoire et son parcours. Ému, Gabin Fabre, vice-président de l’association, explique : "Cette cérémonie, c’est d’abord pour honorer la mémoire de Parwiz qui est décédé ici, il y a six mois, mais aussi pour demander des aménagements sécurisés pour qu’un tel accident ne puisse pas se reproduire, notamment à cet endroit, mais aussi partout dans Limoges."
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Propositions
En effet, l’avenue du général Leclerc n’est pas propice à la pratique du vélo. L’association Véli Vélo fait pourtant des propositions et alerte les collectivités : "Aujourd’hui, on a la place d’aménager une piste cyclable, on peut le faire pour très peu de moyens, et six mois après l’accident, on n’a toujours pas de nouvelles."
Dans son texte, l’association émet un vœu : "Que cet espace puisse être partagé sans risque, en sécurité, en bonne intelligence, dans le respect des femmes, des hommes et des plus jeunes, qui le traversent quotidiennement." Il reste du chemin à parcourir. Un autre accident mortel a eu lieu il y a 10 jours boulevard de Vanteaux. Dans son baromètre 2021, la Fédération des usagers de la bicyclette classait Limoges en F sur une échelle de A à G.