Le chantier devrait se traduire par la suppression de 3700 postes et la fermeture de 650 agences d’ici 2025. Dans le Limousin, 150 postes pourraient être menacés, selon le sénateur PS de la Haute-Vienne Christian Redon-Sarrazy.
Le mariage entre la "Société Générale" et "Crédit du Nord", se concrétise. La Société Générale vient tout juste de détailler son projet de fusion, avec des dommages collatéraux évidents.
3700 postes supprimés - "sans aucun départ contraint" précise le groupe - et 650 agences fermées : le chantier s'annonce donc colossal, enfin pas tant que ça minimise son président.
Les départs se feront naturellement, chaque année, dans le groupe il y a de l’ordre de 1500 départs naturels. Il y a aussi beaucoup de nouveaux postes et nouveaux métiers qui vont apparaître. On va engager un important programme de formation, d’accompagnement pour permettre à nos collaborateurs de trouver dans cette nouvelle banque un poste qui leur convient.
Création d'une marque commune
En toile de fond de ce vaste chantier : un regroupement des agences et une fusion des réseaux qui devrait conduire à la création d'une nouvelle entité.
La banque opterait pour un modèle décentralisé, mais sous une marque commune, détaillent nos confrères du journal Le Monde. "La Société générale va combiner une nouvelle marque pour son réseau fusionné, qui reflétera "l’appartenance à un grand groupe et les spécificités régionales" et sera dévoilée courant 2022".La nouvelle banque devrait bénéficier d’un maillage territorial de 1 450 agences, contre 2 100 au total fin 2020.
L'avenir de Tarneaud en question
Mais alors quid de la banque Tarneaud, filiale du Crédit du Nord ? Créée il y a 212 ans à Limoges, elle compte sur le territoire limousin 250 collaborateurs répartis entre 22 agences.
Il y aura 11 régions dans le futur ensemble que nous sommes en train de créer Limoges sera le siège d’une région de cette nouvelle banque que nous allons construire. Le nom Tarneaud va lui aussi perdurer. Il sera apposé sur les enseignes de la future région.
La menace serait donc écartée pour la banque Tarneaud selon son président, mais ce n'est pas l'avis du sénateur PS de la Haute-Vienne, Christian Redon-Sarrazy. Selon lui, 150 postes pourraient être menacés par cette fusion dans le Limousin. Affaire à suivre.