Les tracteurs ont défilé dans le centre-ville de Limoges lundi 26 novembre. Les agriculteurs ont ciblé les symboles de l’Etat comme le centre des impôts ou la préfecture pour y déposer du fumier.
Une cinquantaine d’hommes et de femmes en fluo ont protesté devant la préfecture pour ponctuer une matinée d’actions. Ce lundi 26 novembre, les agriculteurs ont ciblé les symboles de l’Etat. Au centre des impôts comme à la préfecture, ils ont déposé du fumier.
Vivre de son métier, pas des aides
« L’action n’était pas spontanée, nous l’avions prévue », confie un jeune paysan. Une action logique selon eux puisqu’ils vivent du « pouvoir d’achat des consommateurs ». Le malaise des agriculteurs n’est pas nouveau, ils répètent à l’occasion de ce mouvement qu’ils aimeraient « vivre de leur métier plutôt que des fonds européens », comme le souligne Gérard Grenier, installé à Château-Chervix en Haute-Vienne.Gérard Grenier, éleveur de bovins, participe pour la première fois à une manifestation. Il veut soutenir le mouvement car tous ces agriculteurs « sont dans le même bateau ». Selon lui, ce serait dans l’intérêt d’Emmanuel Macron de lâcher du lest et que la suppression de la hausse sur la taxe du carburant pour 2019 permettrait de calmer le mouvement.
Des images fortes
J'ai eu quelques nouvelles de Limoges, ça va bien apparemment. pic.twitter.com/FBnJWmPHeC
— Thomas Thomas ✖️ (@_Thomas_______) 26 novembre 2018