En novembre 2015, le CHU de Limoges a en effet obtenu l'autorisation de l'Agence du médicament pour mener des essais cliniques de greffe d'utérus. Une première naissance pourrait intervenir en 2018. Dans cette équipe, le docteur Tristan Gauthier qui en 2015, nous expliquait le détail de ce projet.
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Tristan Gauthier : pourquoi prélever des donneuses décédées ?
Aujourd'hui, cité par le Figaro, le médecin limougeaud, s'enthousiasme : "les résultats présentés lors du congrès vont bien au-delà de nos espérances initiales. Les résultats sont extraordinaires." Toujours selon le Figaro, à Limoges, "une demi-dizaine de patientes a déjà achevé la première étape du protocole, l’obtention d’un embryon par fécondation in vitro. Aucune greffe n’a encore été réalisée car le don après mort cérébrale comporte ses propres contraintes : l’attente d’un greffon compatible, provenant d’une défunte entre 18 et 50 ans."