Pas moins de cinq manifestations avaient été déclarées en préfecture pour ce samedi 30 mars : gilets jaunes, mais aussi enseignants, motards en colère et association "Limousin Palestine". Les cortèges se sont croisés sans se rejoindre, avec chacun leurps propres revendications.
Les enseignants ont ouvert le bal ce samedi 30 mars. Ils étaient environ 400 manifestants (200 enseignants et presque autant de parents d'élèves) à se retrouver ce matin à 10h30 au carrefour Tourny, avant de défiler en centre-ville de Limoges.
Une mobilisation organisée dans le cadre de la journée d'action de l'Education nationale, pour protester contre la loi Blanquer qu'il accusent d'instaurer "une école de la défiance".
En fin de matinée, plusieurs groupes de Gilets jaunes ont pris le relais.
Arrivés pour certains en "opérations escargot" du nord et du sud de Limoges, ils se sont regroupés pour pique-niquer en bords de Vienne (à l'appel du collectif Citoyens 87) ou au Champ de Juillet (avec le collectif 87 colère), avant de partir défiler à pied en centre-ville.
Deux cortèges différents se sont retrouvés devant la mairie de Limoges, puis se sont rendus devant la Préfecture, placée sous haute protection policière aujourd'hui.
Plusieurs groupes de Gilets jaunes, au total une centaine de manifestants, se sont croisés en centre-ville samedi après-midi.
En début d'après-midi, environ 300 "motards en colère" se sont retrouvés devant le parc des expositions, avant de partir en cortège à travers la ville.
Des motards de Charente, Charente-Martime et Dordogne (en plus des trois départements de l'ex-Limousin) avaient fait le déplacement.
Ils protestent notamment contre la limitation à 80 km/h.
Pendant ce temps, l'association "Limousin Palestine" avait elle aussi appelé à un rassemblement place Saint-Michel-des-Lions, puis à défiler jusqu'à la préfecture.