Alors qu'Alain Rousset, le chef de file socialiste pour les régionales en Aquitaine Limousin Poitou-Charentes a déclaré que ce n'était pas à la région de financer la LGV, Émile-Roger Lombertie (LR) se sent trahi. Le maire de Limoges parle de marché de dupes.
Le constat est amer pour Émile-Roger Lombertie après les déclarations d'Alain Rousset sur le financement de la LGV Limoges-Poitiers. La tête de liste pour les régionales en Aquitaine Limousin Poitou-Charentes a précisé en effet que ce n'était pas à la région de financer ce type de projet, appelant l'Etat à inventer d'autres systèmes de financements.Je pense que la gauche a laissé le territoire de la Haute-Vienne et l'ancien Limousin, dévastés par le changement".
Extrait de l'émission spéciale 1er tour des Elections Régionales 2015, le 6 décembre sur France 3.
Une déclaration faite au soir du 1er tour des élections sur le plateau de France 3 et réitérée ce lundi 7 décembre sur le même plateau à la mi-journée alors qu'une fusion venait d'être signée entre la liste PS et la liste Europe Ecologie Les Verts menée par François Coutant. Même si Alain Rousset a nuancé ces propos en tenant à préciser qu'il restait "favorable aux LGV", le maire de Limoges ne décolère pas :
Paris vaut bien une messe, un siège vaut bien un revirement"tranche le maire de Limoges
La pilule est d'autant plus difficile à avaler pour Émile-Roger Lombertie que le 24 novembre 2015, son conseil municipal avait voté une augmentation du financement d'études sur la LGV passant l'enveloppe de 730 mille euros à plus de 2 millions 600 mille euros sur les deux prochaines années.