La LGV entre Limoges et Poitiers définitivement sacrifiée ?

C'est l'une des déclarations de l'après 1er tour des élections régionales en Aquitaine Limousin Poitou-Charentes. Alain Rousset (Liste de l'Union de la gauche) a annoncé  que la région ne financera pas la LGV entre Limoges et Poitiers. Une déclaration qui pourrait satisfaire les écologistes.

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"Il faut largement financer les transports du quotidien et cesser tout financement aux LGV", ces mots sont ceux de Françoise Coutant, chef de file d'Europe Ecologie les Verts, à l'issue du premier tour des élections régionales en Aquitaine Limousin Poitou-Charentes. Avec 5.7 % des voix, EELV est en mesure de négocier une fusion avec le PS pour le second tour. Tous les arguments pour faire pression sont mis en avant et visiblement celui de la LGV a fait mouche chez Alain Rousset, chef de file de l'union de la gauche.  

Sur le plateau de France 3, le 6 décembre 2015, lors de la soirée spéciale consacrée aux élections régionale,  Alain Rousset a déclaré que la Région n'avait pas vocation à financer les LGV. Et ce pour 3 raisons :

  1. L'Etat doit réinventer un système de financement sur les infrastructures
  2. Les efforts sont à fournir en priorité sur les transports du quotidien et pouvoir mettre Limoges à 2h de Bordeaux
  3. Les ressources sont extrêmement restreintes et les priorités doivent être portées sur l'emploi et le développement économique
Extrait de l'émission spéciale 1er tour des Elections Régionales 2015, le 6 décembre sur France 3.


Négociations d'entre-deux tours

Alain Rousset confirme ses déclarations sur le sujet tenues le 2 décembre 2015. L'élu socialiste avait déjà affirmé : "Le financement de la LGV, tel qu'on l'a vécu entre Tours et Bordeaux est fini". Alain Rousset va donc dans le sens d'une des conditions posées par EELV pour une fusion d'entre deux tours mais abandonne-t-il le projet ou botte-t-il seulement en touche en ce qui concerne son financement ?

Fusion sans effusion

A la mi-journée le 7 décembre 2015, Françoise Coutant a annoncé que les tractions avaient porté leurs fruits et que sa liste fusionnera bien avec celle d'Alain Rousset au second tour le 13 décembre, obtenant 17 places éligibles dans la future assemblée et deux vice-présidences (une en Aquitaine, l'autre en Poitou-Charentes) en cas de victoire de l'union de la gauche. La tête de liste EELV a tout de même jugé utile de répéter sa totale opposition à la construction d'une nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse.  
 

Un projet qui risque de rester à quai

La LGV entre Limoges et Poitiers bénéficie pourtant depuis le 16 janvier 2015 d'une déclaration d'utilité publique, mais faute de financement dans les 10 ans, les dispositions deviendront caduques. Fin novembre 2015, la région Limousin et la ville de Limoges avaient voté des enveloppes supplémentaires pour le financement d'études liées à la Ligne à Grande Vitesse.  
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