Limoges : des mineurs interpellés pour des délits routiers avec des soupçons d’un réseau de cambrioleurs

3 jeunes Serbes viennent d’être interpellés à Limoges après un refus d’obtempérer. La police a retrouvé dans un sac jeté par la fenêtre de leur voiture, des cagoules, des gants et un sécateur. La police soupçonne un réseau de cambrioleurs. Cette affaire et quelques autres à découvrir ci-dessous.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L’histoire démarre rue Montmailler à Limoges, quand trois jeunes à bord d’une voiture refusent d’obtempérer à un contrôle routier. Ils sont pris en chasse par une patrouille de la police de Limoges, rejointe par des motards. La course s’engage boulevard Carnot, sur l’avenue Général Leclerc, le quartier de la gare des Bénédictins, rue Aristide Briand, avant de remonter vers le nord de Limoges, dans le quartier des cinémas Ester où ils sont stoppés par un barrage de police.

Dans leur fuite, un sac contenant des cagoules, des gants et un ou des sécateurs sont retrouvés. En garde à vue, ils s’avèrent être de nationalité serbe, ils sont francophones, ils ont entre 15, 16 et 17 ans pour le plus âgé. Le conducteur a 15 ans et, par définition, n’a pas de permis de conduire. 

Le conducteur et le passager avant ont refusé d’être signalisés, à savoir qu’ils ont refusé que la police relève leurs empreintes et de se soumettre à un test ADN. Ce refus constitue un délit. Le passager arrière a été relâché. Le passager avant, âgé de 16 ans, est convoqué le 10 novembre prochain devant le juge des enfants. Le conducteur, lui aussi, est attendu devant le juge à la même date, il lui est reproché son refus d’obtempérer, l’absence de permis de conduire, et son refus de signalisation. Ces 3 mineurs ont été confiés à l’aide sociale à l’enfance, puisqu’ils sont mineurs isolés. C’est le département qui les prend en charge.

Pour leur interpellation, il a fallu la mobilisation de 4 patrouilles de police, plus les policiers à moto, en tout 15 fonctionnaires de police.

 

Interpellations au Val de L’Aurence le même jour

Le même jour, une patrouille de police interpelle un jeune homme à scooter dans une rue de la cité du Val de L’Aurence. Il avait un défaut d’assurance et de permis moto. Il a été testé positif au cannabis et à la cocaïne. Le jeune homme a 21 ans et déjà très connu des services de police.

L’histoire se corse quand soudainement, un groupe de jeunes jette des pierres, des bouts de bois et même... "une trottinette" rapportent les fonctionnaires de police.

Les motards équipés de caméras piétons filment la scène. Les auteurs des faits sont interpellés 20 minutes plus tard dans la cité du Val de L’Aurence. Deux d’entre eux, âgés de 18 et 19 ans s’avèrent être très connus de la police. Ils viennent de voir leur garde à vue prolongée, même s’ils nient les faits. Ils sont en train d’être déférés en vue d’une comparution immédiate dès ce lundi après-midi. Le motard lui est convoqué devant le juge le 10 novembre prochain à 14h.

 

Vol à la tire dans les rues de Limoges

Une dernière affaire signalée par les services de police et survenue dans la nuit du 7 septembre, vers 23h35. Un témoin signale la présence d’un individu près d’une voiture dans la rue de la Liberté à Limoges. Une patrouille l’interpelle rue Saint-Simon en possession d’une carte essence Total et qui n’est pas à son nom. Avertie, la propriétaire signalera qu’on a fouillé sa voiture et qu’il manque la carte essence. Après enquête, la police se rend vite compte que l’individu est recherché pour deux affaires.

De nationalité étrangère, le jeune homme de 28 ans est sans papier, avec une obligation de quitter le territoire. Il a par ailleurs été condamné à une peine de 6 mois ferme pour une autre affaire jugée hors du département. L’individu était donc en cavale.

La victime a déposé plainte pour le vol de la carte bleue. Le jeune homme a donc été conduit à la maison d’arrêt de Limoges pour exécuter sa peine de 6 mois ferme. Il est convoqué le 15 décembre devant le tribunal correctionnel. Fort heureusement, il n’a pas eu le temps de faire usage de la carte.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité