Il avait débuté le 17 mai : le ramadan, mois sacré des musulmans, s’est achevé ce vendredi 15 juin.
Hommes, femmes, enfants, ils étaient près de 4.000 vendredi 15 juin, rassemblés dès l’aube sous la halle centrale du parc des Expositions pour fêter l'Aïd el-Fitr la fin du ramadan.
La rupture du jeûne est une fête importante pour les croyants, c’est aussi l’occasion de se retrouver en famille, après un mois d’efforts et de restrictions. Un mois vécu dans la foi, mais pas toujours compris dans une société où les stigmatisations sont parfois importantes :
"Ça peut être compliqué, il peut y avoir des discriminations, mais de façon générale je vis très bien ma religion en France", note néanmoins Anass Dami, ingénieur automobile. Même chose pour Sharmila Saleem, comptable : "Je ne me sens pas impactée, peut-être parce que je ne porte pas le voile, je vis ma religion pour moi, c’est personnel. Je ne l’impose à personne et personne ne me fait de reproches."
Hassan Izzaoui, Recteur Imam de la Grande Mosquée de Limoges, se dit lui "très optimiste" : "Les musulmans aujourd’hui passent par des moments difficiles, mais je crois que ce n’est qu’un passage". Il ajoute : "Je crois que le gros des efforts est à fournir par les musulmans eux-mêmes."
L'Aïd el-Fitr est l'une des deux dates les plus solennelles du calendrier musulman avec l'autre Aïd, l'Aïd el-Kébir ou Aïd el-Adha, la grande fête ou fête du sacrifice, qui aura lieu le 21 août prochain.