400 personnes se sont rassemblées devant la préfecture de la Haute-Vienne ce samedi 21 novembre pour dénoncer un texte très controversé qui selon les manifestants porte atteinte à la liberté d’informer.
Les députés examinaient ce vendredi 20 novembre au soir le texte de loi sur la sécurité globale.
Il prévoit une multitude de mesures sécuritaires avec notamment un encadrement de la diffusion des images des policiers.
Pour le syndicat national des journalistes (SNJ), "La démarche des député.e.s LREM porteurs-euses de cette proposition relaie la volonté du gouvernement qui entend museler la liberté d’informer, de s’exprimer et par là-même de manifester."
Mobilisation à Limoges
400 personnes se sont rassemblées à Limoges devant la prefecture pour dénoncer ce texte.
Parmi les pancartes, on pouvait lire : "Plus une société s'éloigne de la vérité, plus elle deteste ceux qui la disent" ou encore "éradiquons le virus de l’impunité policière".
Après notamment l’arrestation cette semaine en marge d’une manifestation d’un journaliste de France 3 Ile de France qui ne faisait que son travail, et malgré la réécriture d’un article du texte de loi, le ministre de l’intérieur Gerald Darmanin a du mal à convaincre quand il assure qu’"Aucun policier" ne pourra empêcher "un citoyen de filmer" une opération de police.
La liberté d’informer semble mobiliser à #limoges . Manif au sujet de l’art 24 de la loi SIR la sécurité globale #LOIDESECURITEGLOBALE pic.twitter.com/A8aFOZ2lBk
— Franck Petit (@f3_franckpetit) November 21, 2020