A 10h30, les proches, amis et voisins du jeune Radouane Souab, tué de deux coups de couteau le 9 juillet 2020 en plein centre de Limoges, ont quitté la place Churchill dans le silence. Une marche blanche jusqu'au lieu de l'homicide, en hommage au jeune homme qui allait avoir 19 ans.
Une marche blanche pour dénoncer la violence et dire stop. Les membres de la famille du jeune Radouane Souab marchent dans le silence jusqu'à l'angle des rues Adrien Pressemane et Séverine, dans le quartier des Coutures à Limoges.
Une bousculade puis un coup de couteau
Le jeune homme avait été mortellement agressé à l'arme blanche le 9 juillet 2020 vers 11 heures dans la cité des Coutures de Limoges. Un médecin généraliste, dont le cabinet se situait à proximité, avait porté les premiers secours mais en vain. L'auteur présumé des faits, un homme de 24 ans, avait d'abord pris la fuite mais s'était finalement présenté au commissariat pour se dénoncer. Une enquête pour homicide volontaire est en cours. L'autopsie a révélé que ce sont deux coups de couteau qui ont été portés à la victime, au niveau de l'abdomen et la colonne vertébrale. A ce stade de l'enquête, l'agression ne serait pas liée à un trafic de stupéfiants.
Une violence dénoncée par la famille
"nous la famille nous sommes choqués, mon cousin depuis très jeune travaillait, il a fait son parcours scolaire jusqu'au bout, il voulait être chauffeur routier, il n'a jamais eu de gros problèmes ni d'histoires avec des jeunes, on fait cette marche blanche pour pas que les gens l'oublient ou salissent son image"
Wissem Mohammed Cherif, cousine de Radouane Souab, mère de deux enfants, dénonce un sentiment d'insécurité face à une violence qui ne cesse d'augmenter. Elle précise que cette marche blanche a été décidée pour que la société en prenne conscience. Cette marche blanche rappelle celle du 18 novembre 2017 à la suite du meurtre de Mehdi Fakir, âgé de 19 ans.