Trois associations appellaient à manifester ce samedi à Limoges pour parler de souffrance animale et dénoncer les pratiques d'abattage en france. De quoi relancer le débat mis sur la place publique par L214, suite aux images filmant le travail dans certains abattoirs, notamment à Limoges
C'est en présence du premier lanceur d'alerte à témoigner à visage découvert et encore salarié de l'abattoir de Limoges, Mauricio Garcia Pereira que le rassemblement organisé par les associations L214, le CLAMA (Collectif Limousin d'action militante pour les animaux) et de L-PEA (Lumière sur les pratiques d'élevage et d'abattage) s'est fait devant la mairie de Limoges.Tous ont dénoncé les pratiques d'abattage, dont les images dans les abattoirs et notamment celui de Limoges ont choqué. Tous ont appelé à plus de compassion à l'égard des animaux.
Les associations ont ensuite présenté une motion à Rémy Viroulaud, adjoint au Maire de Limoges, en charge du suivi de l'abattoir municipal. Celui-ci a annoncé des investissements mais n'a rien dit au sujet des vaches gestantes, abattues alors que leurs veaux sont parfois prêts à naître.
Il a été aussi rappelé que des juristes limougeauds ont présenté le 14 novembre dernier une proposition de décret pour l'interdiction de l'abattage des vaches gestantes. Aucune disposition juridique n'interdit actuellement qu'elles prennent la direction de l'abattoir.