Une quarantaine d’acheteurs a participé à la vente aux enchères du mobilier et du matériel du journal l’Echo, liquidé en novembre 2019. De leur côté, les 48 salariés licenciés cherchent un nouveau travail.
Certes, la matériel informatique, comme le mobilier, n’étaient pas de toute première jeunesse. Tout est parti à des prix presque indécents dans une trentaine de lots à 150 euros en moyenne.
Un commerçant en articles d’occasion a acquis les archives du journal depuis 1880. Ce petit trésor, il l’a acheté un peu par hasard :
Je suis prêt à tout offrir à un musée ou une bibliothèque pour que ce soit conservé.
48 licenciements
Les ex-salariés de l’Echo n’ont pas souhaité voir partir tous ces biens. Pour Fatima Azzoug,C’est assez dur comme ça. Il faut tourner la page.
Le dernier numéro de l’Echo est paru le mercredi 6 novembre 2018. Après cela, 48 personnes, dont une vingtaine de journalistes se sont allés s’inscrire à Pôle Emploi.
Fatima Azzoug, qui souhaite rester en Limousin, sait qu’elle aura « beaucoup de mal à retrouver un poste de journaliste ». Elle envisage de suivre une formation pour travailler dans la communication institutionnelle.
Un autre de ses ex-collègues pige pour des journaux locaux et pour l’agence France Presse. Seuls deux ex-journalistes ont été recrutés par la Dordogne libre. Les temps sont durs pour la presse écrite.
Le mandataire judiciaire
Tous les salariés ont été confiés aux bons soins d’un mandataire judiciaire. Le cabinet BTSG a cependant eu bien du mal à faire les fiches de salaires et les soldes de tout compte. Pour Bertrand Catusse, ex journaliste,Ils ne se sont pas référés aux bonnes conventions collectives. C’est surtout le personnel administratif qui a eu des problèmes avec BTSG.
Nous avons tenté de joindre ce cabinet, sans succès.
Triste fin pour un journal créé en 1943 par la Résistance.