Meurtre à Saint-Léonard-de-Noblat : le petit fils reconnaît l’homicide et le démembrement

Le corps d'une femme de 80 ans a été retrouvé découpé en morceaux dans un congélateur après l’incendie d’une maison à Saint-Léonard-de-Noblat, ce mercredi 1er janvier 2020. Le substitut du procureur de Limoges Xavier Pasturel a donné ce vendredi 3 janvier au soir des précisions. 

Les pompiers de Haute-Vienne ont été appelés vers 17h30 ce mercredi 1er janvier pour un incendie dans une habitation isolée du lieu-dit Beynat, à Saint-Léonard-de-Noblat.

Sur place, le corps de l'habitante, une femme de 80 ans, a été retrouvé partiellement découpé en morceaux dans un congélateur.

 

Des propos "incohérents, mais aussi incriminants"


Le substitut du procureur de Limoges, Xavier Pasturel a apporté des précisions sur l’enquête.

D’abord l’incendie : les pompiers et les gendarmes constatent rapidement qu'il est criminel. En effet, ils découvrent deux départs de feu distincts sur le site.

Ensuite, les gendarmes et les pompiers ouvrent un congélateur situé dans une grange. Ils y découvrent le corps démembré de la propriétaire, une femme de 80 ans.

Sur les lieux se trouve son petit fils âgé de 31 ans. Il tient des propos "incohérents, mais aussi incriminants", selon le substitut du procureur Xavier Pasturel. Les gendarmes de Saint-Léonard-de-Noblat le placent alors en garde à vue.

C’est dans la soirée qu’il reconnaît l’homicide volontaire de sa grand-mère, et son démembrement. "Il semble qu’il soit le seul impliqué dans l’affaire", précise Xavier Pasturel.

Impossible à l’heure actuelle d’établir un mobile : de nouvelles investigations sont nécessaires pour faire le tri entre plusieurs axes de travail, "acte volontaire et prémédité, ou acte guidé par une démence et des voix"...

 

Une personnalité "complexe"


La personnalité de l’accusé, inconnu des services judiciaires, serait "complexe". Il n’aurait pas d’antécédents d’ordre psychologique ou psychiatrique. Cet homme, qui habite la Haute-Vienne, a fait des études de sociologie. Il était sans activité.

L’enquête a été confiée à la gendarmerie de Limoges qui va travailler avec un juge d’instruction. Une mise en détention provisoire sera demandée par le parquet de Limoges.

L'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) a été mobilisé.
Un scanner va permettre de modéliser la scène pour conserver et analyser au mieux tous les indices disponibles.

La famille de la victime et ses voisins vont bénéficier d’une assistance psychologique.
 
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