Au lendemain du crash d'un ULM dans le Lot qui a coûté la vie à deux septuagénaires originaires de Haute-Vienne le 9 juillet 2018, il reste des zones d'ombre sur les circonstances du drame.
Il était environ 11h00 ce lundi 9 juillet 2018 lorsqu'un ULM s'est écrasé en bout de piste de l'aérodrome de Figeac-Livernon dans le département du Lot. Un accident qui a fait deux morts : le pilote, Jean Faucher, habitant de Limoges et son passager, Dominique Rimbault de Solignac. Tous les deux étaient très expérimentés. Au lendemain du drame, ceux qui connaissaient l'équipage ne s'expliquent pas cet accident. Pour Jean-Pierre Lavergne, président de l'aéro-club de Bellac-Blanzac
Même si l'avion était en phase d'atterrissage, une phase toujours délicate, selon Jean-Pierre Lavergne, le pilote connaissait parfaitement cette difficulté. "Il savait contrôler tous les paramètres, lui qui donnait des conseils aux autres pour éviter les accidents."Jean Faucher, le pilote, volait depuis 1965-1966, il était pilote de planeur, pilote d'avion, instructeur ULM. la perte d'altitude peut s'expliquer par un malaise, il savait comment volait un avion.
Sur les lieux du crash, on tente aussi de trouver une explication. Les deux hommes auraient décollé de l'aérodrome de la Geynetouse en Haute-Vienne. Paul Faucher en était le président. Il faut environ 1/2h depuis la Geneytouse pour rejoindre Figeac. Sur l'aérodrome du Lot, le vent a commencé à souffler à partir de 9h. Certains pilotes ont même renoncé à décoller. Malgré un ciel dégagé, les turbulences en altitude étaient fortes.
L'avion est tombé, à plat, d'une hauteur de 25 mètres environ, ce qui peut laisser penser à un manque soudain de vitesse. A-t-il été victime d'une avarie ? L'appareil était positionné dos au vent, ce qui est incompatible avec une phase d'atterrissage.
L'enquête devra lever le voile sur les circonstances de cet accident. Les investigations ont été confiées à la gendarmerie du Lot et à la gendarmerie des transports aérien.