Reportage de Christian Tortel et Jean-Pierre Magnaudet. Montage : Monique Bergeron. Mixage : Sylvie Lemaire - (La 1ère - novembre 2017)
"A Limoges, sur les bords de la Vienne, Nassuf Djailani jette des ponts entre des lieux et des littératures"...
Je suis un Insulaire, donc j'ai besoin d'eau. J'ai l'impression de réentendre la musique de la mer, de la rivière de chez moi [...] ça m'apaise...
"Pourtant, sa littérature raconte la tourmente de l'archipel des Comores sous la forme d'un roman et d'un recueil de posésie."
Pour mois, "Comorian Vertigo", ça raconte un peu le vertige, comme si on était pris dans une espèce de chaos et comment on existe, comment on vit, comment on survit dans cette spirale infinie. "Hadith pour une République à naître", c'est cette république qui est prétendument présiente et qui normalement nous garantit la vie bonne, ici et maintenant, mais qui n'est pas là.
"Nassuf est également lecteur. Il présente des auteurs dans sa revue sur les littératures de l'océan Indien. Chez lui, on le retrouve entouré de livres, préparant le prochain numéro[...]"
J'ai en héritage une langue, la langue française. J'arrive du Malgache, de la langue mahoraise et arrive un autre archipel qui est la langue française...
Nassuf Djailani a publié une douzaine d'ouvrages. En 2012, il a été fait Chevalier des Arts et des Lettres par le Ministre de la Culture.