De nombreux arbres des talus de l'autoroute A20 viennent d'être abattus dans la traversée de Limoges.
Des travaux effectués de nuit, en coupant la circulation, et qui, selon la DIRCO, ont pour objectif de sécuriser les abords de l'autoroute, menacés par la chute de ces arbres.
Beaucoup d'automobilistes l'ont remarqué : sur l'autoroute A 20, dans la traversée de Limoges entre les échangeurs des Casseaux et de Feytiat, le paysage a singulièrement changé.
Sur près de 2 kilomètres les talus arborés de l'autoroute ont fait l'objet d'une coupe rase, un abattage systématique de tous les arbres qui menaçaient de tomber sur la chaussée.
Chaque nuit, depuis le 9 septembre 2019, des agents de la Direction Régionale des Routes du Centre Ouest (DIRCO) et des techniciens de l'entreprise "Des racines aux branches" interviennent pour abattre les arbres qui ont poussé de façon un peu anarchique sur les pentes jouxtant la voirie pendant plusieurs dizaines d'années.
L'opération qui a duré dix jours, ou plutôt dix nuits, s'est effectuée en coupant le trafic de l'autoroute dans un sens de circulation.
Certains automobilistes ont subi les bouchons occasionnés par la déviation.
Des riverains regrettent cet abattage et expliquent que la nuisance sonore provoquée par l'autoroute est désormais moins atténuée.
D'autres estiment qu'un élagage régulier aurait été préférable à une coupe claire telle qu'elle a été effectuée.
Des saules, des acacias et des chênes d'Amérique qui avaient poussé sur les pentes des talus de l'autoroute A 20 pendant plusieurs dizaines d'années
Mais pour le responsable du chantier à la DIRCO, une telle intervention était indispensable. Sur les talus en pente longeant l'A 20, les arbres enchevêtrés représentaient un réel danger.
En cas de fort coup de vent, comme dans les forêts limousines durant la tempête de 1999, ils auraient pu chuter sur la chaussée, s'entraînant les uns les autres comme dans un Mikado, et provoquer des accidents de la circulation.