Comment se portent les animaux exotiques qui résident au Parc du Reynou près de Limoges ? Comment s'adaptent-ils aux conditions météorologiques locales, notamment avec le dérèglement climatique ?
Le Parc du Reynou abrite 600 animaux du monde entier. Tonga est un rhinocéros blanc, de 3 tonnes. A 29 ans, il est au deux tiers de sa vie de mammifère.
Les conditions climatiques du Limousin diffèrent avec celles de la savane d’Afrique centrale, d'où il vient. Mais selon, Franck Haelewyn, directeur zoologique du Parc, il se porte bien.
On ne chauffe pas le bâtiment parce-qu’avec sa propre chaleur, on arrive à 12, 15 degrés, ce qui est déjà une température confortable pour lui.
Au fil du temps, les parcs zoologiques s’adaptent pour accueillir dans les meilleures conditions des animaux issus de différents climats, comme pour le Binturong.
Ce proche de la famille des visons, fait partie des grands mammifères arboricoles qui proviennent de Malaisie.
Maintenant, on leur laisse le choix. Y a une trappe pour sortir ou entrer. C’est eux qui choisissent de faire un tour dehors même s’il fait froid. Si l’animal a accès à l’ensemble de son territoire, il est plus serein.
Avec le dérèglement climatique, le rôle des parcs animaliers prend une toute autre dimension, essentielle pour la sauvegarde de la biodiversité.
Si on n’a pas les parcs zoologiques qui viennent expliquer ce qui se passe et faire de la conservation du patrimoine génétique des animaux pour pouvoir les protéger, y compris dans la nature, on passe à côté de quelque-chose.
En 2019, on estime que plus de 26 000 espèces animales et végétales ont disparues de la surface de la terre. Une, toute les 20 minutes.