Autrefois ils étaient de simples masseurs, ou des rebouteux, en 1946, la profession de masseurs-kinésithérapeutes est officiellement créée. Jacques Lapouméroulie, ancien kiné, a participé à la création de 2 écoles à Limoges, une de kinésithérapie, une autre d'osthéopathie.
Jacques Lapouméroulie découvre la profession de kinésithérapeute avec sa mère, qui à 38 ans, devient hémiplégique. Lui qui ne savait pas quoi faire de sa jeunesse se lance dans les études en 1969. "Avant, on faisait beaucoup de travaux dans les jardins, à la campagne, maintenant, nous sommes devenus des citadins et le corps ne travaille plus comme il le faisait avant." Jacques a trouvé sa voie. Il aime son métier et il va le faire évoluer en devenant un des pionniers de l'osthéopathie.On travaille avec les mains, c'est de l'artisanat. On touche le patient, on arrive avec le bout des doigts à comprendre le corps, à l'analyser. Jacques Lapouméroulie, ancien kinésithérapeute
J'ai eu des difficultés pour rentrer dans l'école de kinés parce que c'était des études payantes. Il m'a fallu attendre un an car les revenus de mes parents n'étaient pas suffisants. Je m'étais promis de faire en sorte qu'il y ait un institut public à Limoges. Jacques Lapouméroulie
Promesse tenue, avec des collègues, il arrivera à créer à Limoges l'Institut de Formation aux Métiers de la Réadaptation qui dépend de l'Université. Jacques Lapouméroulie va également parcourir la France pour enseigner l'osthéopathie, s'engager pour structurer cette nouvelle méthode de soins et la professionnaliser. A Limoges, avec d'autres praticiens, il fondera une autre école, cette fois d'ostéophathie.