Depuis début janvier, le Point d’Accès aux Droits des Étrangers ne fonctionne plus à Limoges. Le centre était financé par l'Etat et mis à disposition par le Conseil départemental de la Haute Vienne. Les associations dénoncent, les pouvoirs publics désengagent leur responsabilité.
Depuis 2001, le Point d’Accès aux Droits des Étrangers, centre public, accompagnait chaque année des centaines d’étrangers dans leurs démarches administratives, souvent compliquées.
Mais il ne fonctionne plus depuis le début de l’année.
Et les avocats ou les associations ne peuvent compenser le travail effectué par le PADE.
Le Département, qui mettait à disposition le bâtiment du PADE ainsi qu'une salariée, pointe la responsabilité de l’État dans cette fermeture. Il se dit face à un choix financier qu’il ne peut plus assumer, alors que l'accueil des étrangers est une compétence de l'Etat.
Une structure qui était d'autant plus indispensable qu’en Haute-Vienne, le nombre de migrants mineurs non-accompagnés a été multiplié par plus de 5, en quatre ans.