Depuis le mois de novembre dernier, les militaires de l’opération Sentinelle sont déployés sur l’ensemble de la Haute-Vienne en renfort des forces de l'ordre, la France étant placée au niveau "urgence attentat" du plan Vigipirate. Le préfet est venu les saluer ce mercredi.
Depuis novembre dernier, ils patrouillent dans la ville. A Limoges, les 27 soldats du 3e Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine de Carcassonne ont été remplacés par le 1er régiment de chasseurs de Pamiers, dans l'Ariège. Ces militaires de l’opération Sentinelle sont dédiés à la lutte contre le terrorisme, la France étant placée en "urgence attentat" du plan Vigipirate. Ce mercredi matin, le préfet de la Haute-Vienne, Seymour Morsy, est venu à leur rencontre. "Il y a un besoin de sécurité et de soutien, déclare-t-il. Ils sont là pour faire de la sécurisation de périmètre. On a eu des attentats ces dernières semaines qui expliquent qu’on est en vigilance absolue", conclue le Préfet.
"Là où la menace peut intervenir"
Ces sentinelles des villes sont là pour sécuriser des emplacements bien spécifiques : des patrouilles "dynamiques en centre-ville et en véhicules autour de la grande couronne, détaille le lieutenant-colonel Bruno Denis-Petit, délégué militaire départemental de Haute-Vienne, (…) les lieux de cultes, quelque soit le lieu de culte et dans le centre-ville pour les fêtes de Noël, (…) dans les petits commerces, là il y a du monde, où la menace peut intervenir".Déjà, l'an dernier, à la même époque, d'autres militaires avaient été déployés à Limoges, jusque dans les zones commerciales. Ce n'est pour l'instant pas le cas, même si le préfet, n'exclut pas d'élargir leur zone de mission.
Reportage du 9 décembre 2020 - Jean-Martial Jonquard et André Abalo
- Lieutenant-Colonel Bruno Denis-Petit, délégué militaire départemental de Haute-Vienne
- Lieutenant Thomas, du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes de Pamiers (09)