Un Limougeaud de 19 ans sera jugé, le lundi 30 octobre 2023, pour violences conjugales aggravées. Il est accusé d’avoir aspergé d’essence son ex-petite amie et d'avoir ensuite tenté de mettre le feu au carburant répandu au sol.
Les faits se sont déroulés le 11 septembre 2023, alors que la jeune femme de 17 ans venait de déposer une plainte au commissariat de police de Limoges, pour des faits de violences conjugales survenus la veille.
Accompagnée d’une amie, elle se rend au domicile du jeune homme pour récupérer quelques affaires, en plein centre de Limoges.
Selon la police, elle se fait insulter, frapper d'un coup de pied à la jambe, et menacer de mort. Toujours selon les premiers éléments de l'enquête, son ex-petit ami l’asperge alors d’essence, contenu dans une bouteille en plastique, et utilise un briquet pour mettre le feu au carburant répandu au sol.
Un de ses amis, présent dans l’appartement, est témoin de l’agression. C'est lui qui aurait étouffé le départ de feu avec ses pieds.
La jeune fille et son amie parviennent à s’enfuir.
Très choquée, la jeune femme s'est vue délivrée une ITT supérieure à 8 jours.
Il reconnaît les faits
Interpellé et placé en garde à vue le 13 septembre, le jeune homme indique avoir seulement aspergé le sol, avant de reconnaître les faits, y compris les violences antérieures.
Il déclare avoir agi sous la colère et l’effet de l’alcool et précise "avoir eu uniquement l'intention de lui faire peur". Il aurait également précisé détenir cette bouteille de carburant pour se défendre, "car il se sentait menacé par des gens".
À l’issue de la prolongation de sa garde à vue, le jeune homme a été déféré au parquet le 15 septembre, puis présenté au juge des libertés qui a décidé de le placer en détention provisoire.
Le jeune homme a fait l'objet d'une comparution immédiate le 18 septembre. Son avocat a demandé un délai pour préparer sa défense, ainsi qu'un placement sous contrôle judiciaire.
Le prévenu a été maintenu en détention, en raison des risques de récidive. Il sera donc jugé le lundi 30 octobre 2023, pour violences conjugales aggravées. Il risque jusqu'à 10 ans de prison.