VIDÉO. Prélever l'ADN, analyser les échantillons : une reconstitution de crime pour se mettre dans la peau d'un légiste

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Reconstitution d'une scène de crime dans le cadre de la nuit du droit à Limoges le 4 octobre. ©Aurore Thibault

Une scène de crime, un corps inanimé, des preuves : de quoi se mettre dans la peau d'un légiste durant quelques heures. Mercredi 4 octobre, c'était la 6ᵉ édition de la Nuit du droit. Une manière de mieux faire connaître les métiers de la police judiciaire et, peut-être, susciter des vocations.

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Imaginez un corps inanimé, celui de Bernard, l'agent de maintenance, retrouvé dans la salle d'assemblée. Une fois sur place, le légiste fait sa première constatation : un trou au niveau de l'abdomen.

Mieux faire connaître les métiers de la police judiciaire

Cette reconstitution d'une scène de crime a eu lieu mercredi 4 octobre, à la maison de la région à Limoges, dans le cadre de la 6ᵉ édition de la Nuit du droit. Un événement national dont l'objectif est de mieux faire connaître le droit aux citoyens. Ici, pour cette enquête grandeur nature, le but est de montrer au grand public que la science est au cœur des investigations. « Ce que l'on ramasse sur les scènes de crimes va apporter des éléments d'enquête matériels et factuels et aidera les officiers de police judiciaire à mener leurs recherches et à faire manifester la vérité », explique Sophie, technicienne de police technique et scientifique au commissariat de Limoges.

Prélever l'ADN, analyser les échantillons, sceller les preuves... Autant de métiers au sein des services de police judiciaire bien éloignés de ce que laissent voir les séries télévisées. « On a des préjugés sur les enquêtes quand on regarde des séries policières, mais là, c'est encore plus pratique donc c'est plus intéressant », estime un spectateur.

Déconstruire les clichés des séries policières

« Pouvoir écouter les questions des gens, déconstruire un peu les enquêtes policières montrées à la télévision qui sont résolues en 45 minutes avec des gens qui font n'importe quoi, c'est primordial », indique pour sa part Katiana Saunier, cheffe du service régional de la police technique et scientifique de Limoges.

De nombreux lycéens se sont prêtés au jeu. En un mois, cette classe de terminale de Saint-Junien a réécrit une pièce de théâtre de l'écrivain Vercors, sous la forme d'un procès. « On leur donne des notions juridiques, car on pense qu'être citoyen, c'est aussi connaître la loi. Et la connaître en la faisant, même si c'est de manière théâtrale, c'est la comprendre, donc c'est aussi notre objectif », souligne Myriam Benzekri, professeure de français au lycée Paul Eluard.

Susciter des vocations constitue également l'une des ambitions de cette Nuit du droit. Et c'est plutôt bien parti : six lycéens de cette promo aspirent à suivre cette voie.

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