VIDÉO. Sport : le succès du fitness low cost se confirme avant l'été

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Les salles de fitness se multiplient dans le Limousin. Rien qu'à Limoges, on en dénombre une trentaine. ©Nicolas Chigot

En France, une personne sur onze est abonnée à une salle de fitness. Malgré la crise sanitaire, le secteur poursuit son essor dans le Limousin : rien qu'à Limoges, une trentaine de salles existent. Les six derniers mois ont également été marqués par un retour en force de leurs adeptes.

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Des corps musclés, des ventres dessinés, des pectoraux gonflés... Dans les salles de fitness, on vient chercher le corps parfait. Avant la plage et les vacances d’été, certains sportifs ont un objectif bien précis : « Le summer body, forcément ! », lance une adhérente.

D'autres s'entraînent régulièrement pour retrouver leurs capacités physiques : « On essaie de maigrir un peu avant l'été. Avant, je faisais de l'athlétisme et des marathons, le 100 kilomètres. J'essaie aussi de revenir à ma forme. »

Première salle inaugurée en avril pour cette franchise

Cette franchise bien connue a inauguré sa première salle dans le Limousin en avril dernier. Des abonnements à petits prix, 30 € par mois, le tout ouvert de 6 à 23 h. De quoi séduire un maximum de clients : « C'est une salle de sport qui fait 1 200 m², qui offre une belle partie de zone de musculation, mais également des zones cardio, crossfit et abdo-streching. Après les machines font beaucoup rêver les gens. Des machines de qualité qui sont à la pointe de la technologie », détaille Loïc, commercial.

Une trentaine de salles à Limoges

En Limousin, les salles de fitness se multiplient ces dernières années. À Limoges, on en dénombre près de trente-cinq. Et il y en a d'autres, déjà en construction.

Ces salles pour petits budgets comptent 3 à 4 000 adhérents, mais jusqu’à 25% d’entre eux n’y vont jamais. Étant donné qu'ils se sont engagés sur l'année, et non au mois, ils continuent de payer. On les appelle les dormants. Avant la crise sanitaire, cette proportion était encore supérieure.

« Longtemps, le modèle économique des salles de sport s'appuyait sur tous ces gens qui prenaient leur abonnement, venaient une ou deux fois, et ensuite avaient du mal à inscrire cette routine dans leur agenda. Et on ne les voyait plus », explique Virgile Caillet, délégué général de l'Union sport et cycle, première organisation professionnelle de la filière sportive.

L'essor du coach sportif

Pour éviter de laisser les baskets au placard, certains prennent des coachs personnels, comme Delphine Barthélémy, qui a embauché Jade Brionne, coach indépendante depuis quatre ans. Elle construit des programmes personnalisés pour ses clients, et vient les entraîner dans différentes salles. La séance coûte entre 40 à 120 euros.

« Ma mission est d'axer le travail selon la personne, les besoins, les pathologies et les objectifs », précise-t-elle, également enseignante au sein d'une école de sport.

Sa cliente, Delphine Barthélémy, a l'habitude de faire du sport, mais pour elle, c'est un moyen de progresser plus rapidement : « Je suis accro au sport, c'est ma drogue. Jade m'a beaucoup appris sur ma posture, mes appuis. Je suis plus concentrée aussi. J'ai beaucoup évolué grâce à elle. »

Avant l’été, la demande est forte. Et la tendance ne cesse de s’accentuer.

Il y a de plus en plus de demande, peut-être, car certaines personnes ne sont pas à l'aise à la salle, ont peur du regard des autres ou ont peur de se lancer. Avec le coach, cela donne une motivation supplémentaire.

Aurélie Rouchon - étudiant pour devenir coach sportif

Un Français sur onze inscrit dans une salle de fitness

Quentin Barbillon, formateur, enseigne le métier à de futurs coachs sportifs et confirme cet engouement : « C’est dans l’air du temps. Les salles de sport ont de plus en plus d’impact dans le domaine sportif et l'on voit de plus en plus de jeunes qui viennent se former et se demandent : pourquoi pas moi ? »

C'est le cas d'Aurélien Rouchon, 23 ans, qui vient de passer un examen pour obtenir son diplôme de coach. À l’origine, il se prédestinait au métier de professeur d'éducation physique et sportive (EPS). « Dans ce cœur de métier, je pense qu'il y a de l'avenir, surtout avec les réseaux sociaux. On peut s'appuyer dessus afin de se faire connaître et viser une clientèle jeune », estime-t-il, lui qui aimerait, à terme, travailler dans des clubs sportifs.

En France, une personne sur onze est inscrite dans une salle de fitness, selon une étude réalisée en 2019. Pour Aurélien, c’est autant de clients potentiels. Un chiffre record pour un secteur en plein développement. Le marché français de la santé et du fitness est en effet le troisième en Europe, avec un chiffre d’affaires estimé à 2,6 milliards d’euros, selon les chiffres de Bercy.

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