Entretien avec William Howard, joueur du Limoges CSP, en partance pour une nouvelle aventure en NBA, la ligue de basket américaine, dans l'équipe des Utah Jazz.
Qu'est-ce que représente NBA pour vous ?
C'est un rêve depuis que je suis tout petit. Avec mon père, qui est américain, on regardait souvent les matches ensemble à la télé.La NBA, c'est un rêve depuis que je m'intéresse au basket.
Est-ce que vous réalisez ?
Je réalise oui, mais rien n'est gagné. Je n'ai pas encore de contrat garanti. Je n'ai pas joué la Summer League parce que j'étais blessé. J'ai encore deux semaines de repos pour récupérer ma mobilité. J'en profite pour régler mes affaires en France et préparer mon déménagement. Début août, j'attaque. Il va falloir que je m'entraîne et que je retrouve ma forme pour le "training camp" (stage d'entraînement) au mois d'octobre.J'ai encore du travail pour décrocher ma place dans l'équipe.
Votre place dans l'équipe des Utah Jazz, vous la voyez comment ?
Je n'ai pas encore parlé de rôle. Mon but est de me faire une place dans l'équipe. Je n'ai aucune expérience en NBA.Ensuite, j'essaierai de gratter des minutes de jeu. Utah, c'est une franchise qui travaille différemment. Ils ont lancé des joueurs qui n'étaient pas draftés, qui n'avaient pas forcément de stats. c'est une opportunité que je ne pouvais pas manquer.Dans un premier temps, il va falloir que j'adapte mon jeu au jeu plus américain.
Je vais tout faire gagner ma place.
Qu'est-ce que Limoges vous a apporté pour vous permettre de partir en NBA ?
Quand je suis arrivé à Limoges on me disait que je n'étais pas assez expressif sur le terrain. Alors j'ai montré un autre visage. Ça m'a permis de m'ouvrir, de dégager mes émotions.Un mot pour les supporters du CSP ?
Les supporters de Limoges sont uniques. Leur passion pour le club est magnifique. J'ai vraiment adoré jouer pour Limoges, pour la ville. C'était facile de jouer car on sentait tout de suite que le public allait nous pousser.Changez-rien ! Continuez de pousser l'équipe