Les enquêteurs qui doivent déterminer les causes de l’explosion n’ont toujours pas pu se rendre sur le site pour des raisons de sécurité. Les causes de l’explosion de l’usine Minerva Oil restent donc floues.
Les enquêteurs de la gendarmerie et de l’inspection du travail devaient se rendre sur les lieux de l’explosion dimanche 29 octobre. Mais pour les pompiers, le site n’est pas encore totalement sécurisé. Il existe des risques d’éboulement de reprise d’incendie.
Le début de l’enquête est donc reporté. Il a été demandé aux soldats du feu d’éviter de polluer le lieu où s’est produite la déflagration pour faciliter le travail des experts, qui débutera probablement en début de semaine prochaine.
Un plombier d’une trentaine d’années est toujours porté disparu. Les gendarmes se sont rendus à son domicile pour récupérer son ADN. Pour déclarer son décès, il sera nécessaire de retrouver une trace du corps et de comparer les ADN.
L’homme travaillait selon le parquet pour une entreprise des alentours. Il intervenait chez Minerva Oil pour poser des sondes sur les cuves.
Règles respectées ?
L’inspection du travail devra déterminer si toutes les règles de sécurité ont bien été respectées.Quand on effectue des soudures dans un environnement dangereux, il est nécessaire de faire un plan de prévention des risques et d’être titulaire d’un permis de feu.
Ce document doit être établi préalablement à toute opération de maintenance ponctuelle qualifiée de «travail par point chaud». Cette terminologie englobe les opérations de soudage, de découpage de métaux, et toutes les opérations génératrices de chaleur, d'étincelles ou de flamme nue.