Saint-Just-le-Martel : le centre du dessin de presse rend hommage à Maryse Wolinski

De la tristesse, c'est ce que ressentent les membres du centre du dessin de presse de Saint-Just-le-Martel après la disparition de Maryse Wolinski, qui, en 2015, leur a fait don du bureau de son mari, Georges Wolinski.

Guy Hennequin est l’un des présidents du festival de la caricature, du dessin de presse et de l’humour qui a proposé sa 40eme édition en septembre dernier.

Aujourd’hui, en un mot, il traduit ce que ressentent les membres du centre international de la caricature au sujet de la disparition de Maryse Wolinski : de la tristesse.  "On la savait malade, mais c’est triste. Elle rejoint la longue liste des disparus qui nous manquent beaucoup. Cette annonce fait écho à la mort de Georges Wolinski, notre compagnon de route qui nous a beaucoup aidés pour bâtir le centre."

Le bureau en cadeau

Georges Wolinski était un fidèle du salon de la caricature de Saint-Just-le-Martel. Maryse Wolinski y est venue pour la première fois après le décès de son mari, se souvient Guy Hennequin, "c’était un voyage initiatique car Georges y était profondément attaché."

Et quand quelque temps plus tard, Maryse Wolinski a déménagé, elle a offert le bureau de Georges au salon de Saint-Just-le-Martel.

En donnant son bureau, Maryse Wolinski a ancré le souvenir de Georges à Saint-Just

Guy Hennequin

Aujourd’hui, ce bureau est l’une des pièces emblématiques du centre du dessin de presse.

Maryse Wolinski est revenue à plusieurs reprises pour ajuster certains détails, rajouter des objets retrouvés.

"La dernière fois que nous l’avons vue, c’était en 2018, ajoute Guy Hennequin. Nous sommes allés chez elle à Paris, elle voulait rajouter un banc que nous sommes allés chercher."

En 2017, Maryse Wolinski est aussi venue à Saint-Just-le-Martel pour inaugurer une place qui porte le nom de son mari.

En septembre 2021, un différend a opposé Maryse Wolinski au centre du dessin de presse, quand elle a initié une tribune dans le Journal du Dimanche demandant l’implantation de la maison européenne de la caricature à Paris, alors que Saint-Just-le-Martel et Limoges sont candidats. Mais Guy Hennequin ne souhaite pas en parler, ne retenant de cette journée que le deuil et la tristesse.

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