Le porcelainier installé à Saint-Léonard de Noblat voit sa production partiellement bloquée. Conséquence de l'important incendie qui a ravagé une partie de l'usine.
L'entreprise JL Coquet est debout, il ne faut pas croire les rumeurs de sa disparition. Voici en substance le message que son PDG a souhaité faire passer une semaine après l'incendie qui a détruit 300 m² de bâtisse sur 3600 m² que compte le site. Mais, problème de taille, depuis le sinistre une grande partie de la production est bloquée."On est bloqué à cause d'une toiture en fibrociment, comme il y en a dans beaucoup de batiments industriels des années 60. Une partie de cette toiture a brûlé, ce qui fait qu'il pourrait y avoir des poussières d'amiante qui se seraient propagées dans une partie de l'usine. C'est ce qui entraîne du chômage partiel" indique Christian Lepage le PDG des Porcelaines JL Coquet
L'heure est donc aux expertises. Sur les 65 salariés dédiés à la production une cinquantaine d'entre eux sont en chômage partiel. Mais à l'image de Monique Marcelaud, 32 ans de boutique, l'optimisme semble l'emporter sur le pessimisme.
"On est plus d'une dizaine à retravailler, c'est déja pas mal et il parait qu'on va faire des roulements alors tout le monde va retravailler temporairement. Après il faut voir pour la suite, c'est pas facile, mais il faut avoir espoir." explique-t-elle.
Les premiers résultats d'analyse n'ont pas révélé de présence d'amiante dans les ateliers à proximité du sinistre. L'entreprise JL Coquet devrait donc reprendre rapidement son activité après les vacances de pâques et pense retrouver son rythme de production habituel dès le 1er juin prochain.