Le 1er ministre est en Haute-Vienne ce vendredi 21 décembre 2018. Ce matin il a d'abord visité la coopérative Limdor avec de se rendre à la mairie de St-Yrieix-le-Perche pour une réunion avec une délégation de gilets jaunes et d'élus de la Haute-Vienne.
Le 1er ministre Edouard Philippe est arrivé à 9h30 à la coopérative de pommiculteurs Limdor. Il a visité le site et s'est entretenu avec des salariés.
Lors de cet échange, il est revenu sur les mesures prises par son gouvernement, notamment la suppression de l'ISF, la prime de mobilité ou encore la prime d'activité.
Sur place il avait été d'abord accueilli par le député de la 2eme circonscription de la Haute-Vienne, Jean-Baptiste Djebarri (LREM) et par le maire de St-Yrieix-la-Perche, Daniel Boisserie (PS). Le maire qui a demandé au 1er ministre d'entendre la "révolte des zones rurales", insistant sur le fait que le gouvernement "doit écouter les Français". Il a par ailleurs demandé à Edouard Philippe de revenir sur certaines mesures prises par son gouvernement, dont le passage aux 80km/h : "en Haute-Vienne il y a plus de morts qu’avant la limitation à 80 km/h."
Daniel Boisserie qui va offrir une Marianne en porcelaine avec un gilet jaune au Premier ministre explique « la révolte des zones rurales ». En Haute-Vienne il y a plus de morts qu’avant la limitation à 80 km/h. Le gouvernement doit écouter les Français » @F3Limousin pic.twitter.com/ZdGIOkISd9
— Annaïck Demars (@DemarsAnnaick) 21 décembre 2018
La Marianne au gilet jaune en porcelaine offerte à @EPhilippePM par Daniel Boisserie, maire de Saint-Yrieix-Perche, fabriquée par la manufacture locale La Seynie @F3Limousin pic.twitter.com/yTVlAU5wl1
— Annaïck Demars (@DemarsAnnaick) 21 décembre 2018
Le 1er ministre s'est ensuite rendu à la mairie de St-Yrieix pour une réunion avec une délégation de gilets jaunes et des élus de la Haute-Vienne. Dehors, d'autres gilets jaunes venus former un comité d'accueil étaient tenus à bonne distance par un imposant dispositif de sécurité.
La cinquantaine de gilets jaunes étaient repoussés fermement par un cordon de gendarmes mobiles. Une quinzaine de véhicules des forces de l'ordre étaient stationnés dans le centre de la ville. Les forces de l'ordre déployées étaient finalement plus nombreuses que les manifestants. Des gilets jaunes peu nombreux mais qui affirmaient rester très mobilisés, l'un d'entre eux ajoutant : "Tant qu'on aura des miettes, on sera dans la rue".
A l'issue de cette réunion, le 1er ministre doit se rendre à préfecture, à Limoges, pour le déjeuner. Il est ensuite prévu qu'il rencontre le maire de Limoges à 14h30 ainsi qu'une autre délagation de gilets jaunes.