Lancée en octobre 2019 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, cette convention a débouché sur 149 propositions remises au gouvernement. A l'heure du bilan, ces citoyens sont nombreux à se retrouver déçus, parmi lesquels un haut-viennois.
La Convention citoyenne pour le climat s'achève avec un goût amer pour celles et ceux qui y ont participé.
Lancé en octobre 2019 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, cet exercice de démocratie participative représentait beaucoup d'espoir pour ses participants. Aujourd'hui, Guy Kulitza en Haute-Vienne est déçu. A l'heure du bilan, il a pu s'exprimer pendant trois minutes, montre en main, en visio-conférence.
"Le projet de loi qu'on a aujourd'hui a été filtré par les ministres pour donner ce résultat très tiède. Ce sont des mesurettes, ils ont écouté les lobbies, les industriels, ceux qui avaient intérêt à ce que ça ne change pas, il y a peut-être les titres, mais la substance a été très fortement réduite".
Parmi les propositions retoquées, l'exemple de l'isolation thermique des bâtiments energivores. Obligatoire dans la convention remise au gouvernement, elle s'inscrit sur la base du volontariat dans la prochaine loi climat. Insuffisant pour les associations de défense de l'environnement, comme "les amis de la Terre". L'association ne compte pas en rester là. Martine Laplante, présidente de l'association "Les amis de la Terre Limousin" espère des amendements avant cette loi. Ceux-ci doivent être déposés avant le 3 mars.
La loi climat doit, elle, être votée au début de l'été.