Dans le quotidien national "Aujourd'hui", Guillaume Guérin, président (LR) de Limoges Métropole et vice-président de l'association des maires de France interpelle le gouvernement sur l'impunité des délits qui se revendiquent de l'environnement. Les écologistes réagissent.
La Haute-Vienne, en tête des départements pour le nombre de délits liés à l'écologie. Quinze actions illégales au nom de la défense de l'environnement ont été commises depuis le début de l'année, contre une centaine dénombrée sur l'ensemble du territoire français.
L'impunité dénoncée
L'an passé, l'émetteur des Cars a été vandalisé. Au début du mois de novembre, la course En'Duo dans la Creuse a été sabotée. Sur la montagne limousine, des douglas sont étêtés...
En s'appuyant sur ces exemples, Guillaume Guérin, président de Limoges métropole et vice-président de l'assemblée des maires de France s'interroge et interpelle le gouvernement sur l'impunité liée à ces actes qu'il attribue à l'ultragauche. "Aujourd'hui, on utilise l'écologie pour faire accepter cette violence qui n'est absolument pas comprise par l'opinion publique, mais s'il n'y a pas une réaction rapide des pouvoirs publics sur le sujet, ça va très mal finir," prévient l'élu.
La réponse des écologistes
Europe Écologie Les Verts réagit à ces propos et parle d'actes de désobéissance civile. L'urgence climatique crée la radicalisation, explique Jean-Louis Pagès, conseiller régional EELV. "Il y a des actions qui sont responsables, mesurées et qui essaient de faire une seule chose : tirer la sonnette d'alarme," indique l'élu, avant d'ajouter : "tous les fantasmes de complot et d'ultragauche, laissons-les à ceux qui pensent que ça peut leur rapporter."
"Jamais d'atteinte aux personnes", précise Cyrille Vergne, porte-parole d'Extinction Rébellion Limoges.
La non-violence est dans la charte de l'association.