VIDÉO. Gel de printemps : inquiétude dans les vergers du Limousin

durée de la vidéo : 00h01mn42s
Loïc Kammerer dans son verger. Éveillé depuis 2 h du matin, constate que les bourgeons sont viables, en fin de matinée.  -3• au lever du jour, heureusement loin du seuil critique de moins 6•, un seuil qui peut provoquer jusqu’à 90 % de dégâts.
Moins 3 degrés, cette nuit en Haute-Vienne, des gelées printanières qui menacent les vergers. Par chance, cette année, les pommiers n'ont pas encore fleuri, une floraison plus tardive de 15 jours par rapport à 2022, mais les pomiculteurs veillent. ©France télévisions

Moins 3 degrés, cette nuit en Haute-Vienne, des gelées printanières qui menacent les vergers. Par chance, cette année, les pommiers n'ont pas encore fleuri, une floraison plus tardive de 15 jours par rapport à 2022, mais les pomiculteurs veillent.

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Pour Loïc Kammerer, la nuit a été courte, comme nombre des adhérents de la coopérative Limdor dans le secteur. Il a veillé sur les résultats de ses sondes, un système qui mesure la température, en temps réel, dans son verger. 

"Toute la nuit, les températures ont fait le yo-yo et elles sont descendues à -3° au lever du jour. Donc, on peut dire qu'on s'en sort bien, les systèmes de protection n'ont pas été mis en route".

es pommiers n’ont pas encore fleuri. Au stade de simples bourgeons, les feuilles protègent le cœur du fruit des effets du gel jusqu’à moins six degrés. Un risque de plus en plus prégnant, ces dernières années, le pomiculteur s’est ainsi doté d’une tour à vent, et de jets de projection d’eau.

"Sur les 17 hectares du verger, il y a dix hectares qui sont protégés par ce système. On arrose et ça maintient la fleur ou le petit fruit à zéro degré", expose Loïc.

À quelques kilomètres de là, un verger de 12 hectares. Entre les rangs de pommiers, des bottes de paille encore fumantes. C’est l’unique protection face au gel printanier d'Olivier Blondy. Ce jeune producteur vient de reprendre l’exploitation familiale.

"On les a allumés à partir de quatre heures et demi. On a fait 17 feux." 

Parmi les fruitiers les plus sensibles aux températures négatives : les pêchers. Il y en a un demi hectare, en pleine floraison depuis quelques jours. Le diagnostic n’est, pour l’heure, pas rassurant.

"Déjà deux ans de suite que ça gèle. Il n'y a pas eu une pêche. Cette année, on pense que ça va être la même chose."

Le danger semble s’éloigner, avec deux degrés annoncés la nuit prochaine, mais ces producteurs prolongeront leur veille jusqu’aux saints de glace.

 

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