Elle avait enlevé le nourrisson à la maternité d'Orthez le 9 décembre 2008.
Procès lundi à Pau du rapt du bébé Diango en 2008
Lundi le tribunal correctionnel de Pau va juger la femme qui avait enlevé un bébé à la maternité d'Orthez. C'était il y a 3 ans, presque jour pour jour. Le nourrisson avait été retrouvé en moins de 24 heures à Billères, en bonne santé chez cette mère de 6 enfants, perturbée psychologiquement.
Suivant les réquisitions du procureur, le Tribunal Correctionnel de Pau a condamné Dominique Delordi, 51 ans, à quatre ans de prison dont deux ferme, un suivi socio-judiciaire de trois ans et à verser des dommages de 5000, 10000 et 5000 respecticvement à la grand-mère, la mère et à Diango.
Elle aurait dû être poursuivie devant une cour d'assises pour enlèvement de mineur de moins de 15 ans, mais avec l'accord de la famille, l'affaire avait été renvoyée devant le Tribunal Correctionnel.
Le juge avait refusé lundi le huit clos réclamé par les deux parties adverses pour cette audience qui se déroulait lundi après-midi au Tribunal Correctionnel de Pau.
Mariée trois fois et mère de six enfants avec ses deux premiers maris, Mme Delordi a indiqué aux enquêteurs qu'elle désirait un enfant avec son troisième mari.
Elle avait fait croire à son entourage qu'elle était enceinte et avait même téléphoné à son mari en lui disant qu'elle avait accouché seule dans la voiture.
A l'audience, elle a expliqué être allée voir une "connaissance" et sa fille à la clinique et, en cherchant les toilettes, avoir "obéi à une impulsion" en apercevant Diango dans son lit.
Le bébé retrouvé 20h après son enlèvement
Le plan alerte enlèvement était activé pour la première fois dans les Pyrénées Atlantiques. C’est un chauffeur routier qui avait alerté les gendarmes du Jura soupçonnant sa sœur de l’enlèvement.
En moins de 24h , le nourrisson était bien retrouvé à Billères près de Pau au domicile de cette mère de six enfants, psychologiquement perturbée. Le bébé avait été bien traité.
Dominique Delordi est sortie libre du Tribunal, la Cour ayant estimé que le mandat de dépôt n'était pas nécessaire. La peine devrait être aménagée par le juge d'application des peines.