Le 23 février, lors d'une perquisition à Rouen, un policier antiterroriste a égaré des documents.
La perquisition, qui a duré 7 heures, était liée à l'interpellation d'un suspect, un forgeron habitant près de Rouen. Quand les enquêteurs ont quitté son domicile, l'un d'eux a oublié une pochette.
Selon des informations données par Europe1, une source proche de l'enquête a minimisé l'importance de ces documents. La pochette aurait contenu des élements préparatoires à la perquisition, des photos, des plans de lieux et ...les numéros des téléphones portables personnels des policiers présents sur les lieux. Ils ont dû tous être changés!
Suspect libéré
Le forgeron interpellé ce jour là, présenté comme un proche du groupe de Tarnac, a été remis en liberté et aucune charge n'a été retenue contre lui. Il était soupçonné d'avoir fabriqué les crochets placés sur les caténaires SNCF pour saboter des voies TGV.
Dans cette affaire dite de Tarnac, le village de Corrèze où résidaient une partie des membres d'un groupe présenté comme terroriste, l'enquête piétine depuis 4 ans. 10 personnes avaient été arrêtées en novembre 2008 et notamment Julien Coupat considéré comme le leader du "groupe de Tarnac". Ils ont tous été remis en liberté.