Sur les bords de l'Adour, les supporteurs bayonnais n'en finissent plus de se lamenter.
A chaque saison ou presque depuis le retour de leur club dans l’élite, c’est le même scénario. Ils rêvaient de chocs au sommet, de belles victoires, de souvenirs glorieux que l’on évoque des étoiles plein les yeux. A la place, il n’y a que défaites, humiliations et galère annoncée.
L’Aviron enchaîne les revers (cinq en six journées dont trois à domicile) et occupe une peu glorieuse treizième place.
Si le Top 14 s’arrêtait maintenant, Bayonne descendrait en Pro D2.
Pour le sixième budget de l’élite (17,9 Millions d'euros), le constat fait mal. "Il faut rebondir même si on est assommé" soupire l’entraîneur Christian Lanta.
"Je ne m’attendais pas à lutter pour les six premières places mais bon… J’espère qu’on ne revivra pas ce qu’il s’est produit la saison dernière" ajoute le président de l’Aviron Alain Affelou.
Car le mal est profond. Depuis deux ans, le club basque se bat pour garder la tête hors de l’eau au milieu de la tempête. Si l’Aviron est réputé pour son mouvement permanent ce n’est plus pour la qualité de son jeu de ligne mais pour son agitation perpétuelle en coulisses : trois présidents en dix-neuf mois, trois paires d’entraîneurs, des stars fantomatiques ( Joe Rokocoko, Cédric Heymans n’ont pas marqué un essai un an après leur arrivée, le demi de mêlée gallois Phillips a été sifflé par le public de Jean Dauger) pour une crise sans fin.
Après avoir sauvé de justesse sa peau au printemps en terminant douzième et premier non relégable, Bayonne s’apprête à revivre une saison sur le fil du rasoir. L’arrivée des anciens entraîneurs du SU Agen Christian Lanta et Christophe Deylaud n’y a pour l’instant rien changé.
Pour sortir de cette spirale négative, l’Aviron devrait injecter du sang neuf dans son effectif. Mis en sommeil cet été pour des raisons financières, l’arrivée d’un joueur supplémentaire, probablement au poste crucial et en souffrance de troisième ligne centre, est de nouveau à l’ordre du jour. Car aujourd’hui, c’est déjà l’état d’urgence.
Dimanche, l’Aviron disputera un derby basque brûlant au stade Anoeta à San Sebastien face à une équipe de Biarritz cinquième et qui rêve d’enfoncer un peu plus son ennemi héréditaire. Mais finalement, c’est peut-être le moment idéal pour se réveiller. Le peuple bleu et blanc n’attend que ça.
Si le Top 14 s’arrêtait maintenant, Bayonne descendrait en Pro D2.
Pour le sixième budget de l’élite (17,9 Millions d'euros), le constat fait mal. "Il faut rebondir même si on est assommé" soupire l’entraîneur Christian Lanta.
"Je ne m’attendais pas à lutter pour les six premières places mais bon… J’espère qu’on ne revivra pas ce qu’il s’est produit la saison dernière" ajoute le président de l’Aviron Alain Affelou.
Car le mal est profond. Depuis deux ans, le club basque se bat pour garder la tête hors de l’eau au milieu de la tempête. Si l’Aviron est réputé pour son mouvement permanent ce n’est plus pour la qualité de son jeu de ligne mais pour son agitation perpétuelle en coulisses : trois présidents en dix-neuf mois, trois paires d’entraîneurs, des stars fantomatiques ( Joe Rokocoko, Cédric Heymans n’ont pas marqué un essai un an après leur arrivée, le demi de mêlée gallois Phillips a été sifflé par le public de Jean Dauger) pour une crise sans fin.
Après avoir sauvé de justesse sa peau au printemps en terminant douzième et premier non relégable, Bayonne s’apprête à revivre une saison sur le fil du rasoir. L’arrivée des anciens entraîneurs du SU Agen Christian Lanta et Christophe Deylaud n’y a pour l’instant rien changé.
Pour sortir de cette spirale négative, l’Aviron devrait injecter du sang neuf dans son effectif. Mis en sommeil cet été pour des raisons financières, l’arrivée d’un joueur supplémentaire, probablement au poste crucial et en souffrance de troisième ligne centre, est de nouveau à l’ordre du jour. Car aujourd’hui, c’est déjà l’état d’urgence.
Dimanche, l’Aviron disputera un derby basque brûlant au stade Anoeta à San Sebastien face à une équipe de Biarritz cinquième et qui rêve d’enfoncer un peu plus son ennemi héréditaire. Mais finalement, c’est peut-être le moment idéal pour se réveiller. Le peuple bleu et blanc n’attend que ça.