BO : Toulouse était trop fort

Biarritz n'a pas démérité mais s'incline face à domicile face au leader (15-20) lors de la 17e journée de Top 14.

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défaite du BO face à Toulouse (15-20)

Le Bo s'est incliné face à Toulouse vendredi soir en ouverture de la 17e journée de Top 14. Les stadistes éteint tout simplement trop forts, même privés de leurs internationaux.

La hiérarchie a été respectée vendredi soir à Aguilera. le BO n'a pas fait le poids et a encaissé trois essais, mais a livré une partie courageuse face aux joueurs de la Ville Rose et récolte un point de bonus défensif. Maigre consolation.

Le BO ne sera pas dernier de Top 14 ce soir, même si les voisins de l'Aviron bayonnais, qui occupent pour l'instant la peu enviable place de lanterne rouge, s'incline face au Stade Français. Biarritz sera au pire 13e, car Lyon ne joue pas cet après-midi (match Lyon-Brive reporté au 24 ou 25 février, tout comme la rencontre Agen-Castres).

Hier soir à Aguilera, le BO est tombé sur un ogre. Le stade Toulousain, même privé de huit internationaux partis au Tournoi, reste une froide machine qui exécute sans pitié ses adversaires. Biarritz, sans Yachvili (lumbago), ni Harinordoquy (sélection), s'est montré courageux et n'a pas à rougir de sa défaite. Mais sur le plan comptable, le BO reste scotché dans les profondeurs du classement de Top 14, avec 25 points en 17 journées.

Les Biarrots, offensifs, étaient cueillis à froid par un essai de Burgess après un départ au ras de Galan (15e). Une action venant après une percée de David arrêtée dans les 22 m biarrots.

Les efforts des Basques étaient récompensés par une pénalité de Baby (21) mais leurs malheurs reprenaient avec les sorties consécutives de Marconnet et Peyrelongue, blessés puis deux essais en six minutes.

Un essai en coin de Matanavou, son 7e cette saison en Top 14 (10-3, 24e), précédait celui de l'autre ailier Donguy à la conclusion d'une action collective initiée par Burgess à la limite de ses 22 m (17-3). A la demi-heure de jeu, les Toulousains tenaient le bonus offensif.

Trois pénalités de Baby (contre une de McAlister) et un drop de Traille permettaient aux Basques de se revenir assurer d'autant que les hommes de Novès reculaient (15-20, 68e) et étaient pénalisés de deux cartons jaunes à Nyanga puis Nicolas.

Déclarations


Benoît Baby (trois-quarts aile de Biarritz): "On est capable de mettre en difficulté les champions de France en titre. Il faut qu'on reste sur cette deuxième mi-temps qui est très positive pour l'avenir. Maintenant, il faut progresser pour chercher des points un peu partout et être encore plus performants sur nos propres ballons. Le regret est l'entame de match où on prend une dizaine de points rapidement, on a vu qu'on ne lâchait rien. La situation est critique, mais ce n'est pas terminé. On a nos armes pour arracher le maintien et on va se battre pour ça".


Fabien Barcella (pilier de Biarritz): "Toulouse est une grosse équipe. A la mi-temps, on est trop en retard. Il nous manque cinq, six points qui nous empêchent de gagner. On a des regrets, mais en seconde mi-temps on s'est mis à jouer quand le match était fait. C'est dommage parce que si on avait attaqué le match comme ça, en mettant les mêmes ingrédients, on aurait pu avoir une bonne joie à la fin. On vit une première mi-temps catastrophique. On part de trop loin pour pouvoir gagner. Il y a danger depuis trois mois, on savait que la saison allait être difficile. On assume notre situation. Il reste neuf matches et il faudra en gagner le plus possible. On est en train de sombrer mais on peut se dire qu'en seconde mi-temps on a fait déjouer les Toulousains".

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