Parmi les dossiers évoqués : la réforme de la gouvernance de la Ligue de football amateur.
Un an après le coup de théâtre de son élection à la tête de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët a présidé samedi à Bordeaux une assemblée générale calme. Tous les intervenants se sont félicités de la bonne marche de la FFF, malgré un contexte économique difficile.
" C'est vrai, ça a été calme. Il y avait des dossiers importants, mais qui avaient été bien étudiés. Il y a eu aussi de grosses décisions avec la réforme de la gouvernance
de la Ligue de football amateur (LFA)", a déclaré le patron de la FFF à l'issue de l'AG.
La LFA a en effet adopté un mode de gouvernance comparable à celui de la FFF, avec un comité exécutif resserré de 10 membres et en sort " modernisée et bigrement renforcée " selon son président Bernard Barbet.
A part ça ? L'adoption d'un budget à l'équilibre avec des recettes s'élevant à 201,9 millions d'euros, des applaudissements nourris au président du club de Quevilly, finaliste de la Coupe de France (et membre du comité exécutif), Michel Mallet.
Frédéric Thiriez, patron de la Ligue professionnelle a tout de même rappelé que le football français venait de vivre une " mauvaise saison du point de vue de la violence dans les stades " et qu'il était économiquement " dans une situation difficile et qui ne va pas s'améliorer ".
Un bel euro
Un rappel du président de la Haute Autorité Jean-Marie Lawniczak sur l'urgence des mesures à prendre pour réformer l'arbitrage français, une invitation de Noël Le Graët aux clubs corses à " soigner l'accueil " de leurs adversaires et tout le monde était invité à passer au buffet.
Reste un dossier que Noel Le Graët n'a pas encore refermé, celui du sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc, dont il n'a pas encore souhaité prolonger le contrat. " On a rendez-vous le 2 juillet ", avait-il annoncé vendredi. " S'il fait un bon Euro et qu'il accepte nos conditions, il restera. Je n'ai pas de plan B."
Samedi, il s'est à nouveau dit " persuadé " que " l'on va faire un bel Euro ". L'horizon de la FFF serait alors sans aucun nuage.
