La commission européenne a pris en compte les régions intermédiaires pour l'après 2013
Jean-Paul Denanot en duplex de Bruxelles
Le président Jean-Paul Denanot s'efforce de convaincre les autorités de la commission européenne pour que le Limousin fasse partie des régions intermédiaires éligibles à une aide financière conséquente de Bruxelles
La Commission Européenne a publié fin juin 2011 ses propositions budgétaires pour la période 2014-2020. Elle propose de créer des "régions intermédiaires" comme l'espérait le président Jean-Paul Denanot, en déplacement depuis deux jours à Bruxelles.
L'octroi de fonds européens supplémentaires aux régions d'Europe dont la richesse oscille entre 75% et 90% du Produit Intérieur Brut moyen concerne au total 51 régions d'Europe, dont 11 régions françaises.
A l'issue de cette journée décisive, les régions d’Auvergne, Basse-Normandie, Corse, Franche-Comté, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Nord-Pas de Calais, Picardie et Poitou-Charentes, et bien sûr Limousin, se félicitent de cette proposition. Elles recevront globalement davantage d'argent.
Dans un communiqué, la région Limousin parle "d'une première victoire" mais des incertitudes demeurent quant à la somme qui sera dédiée au Limousin et aux "priorités" que la Région pourra défendre. 60 à 100 millions d'euros supplémentaires pourraient être débloqués en faveur du Limousin.
Durant deux jours, à Bruxelles, Jean-Paul Denanot a rencontré des personnalités influentes des institutions européennes dont les commissaires européens Johannes Hahn chargé de la politique régionale et Michel Barnier responsable du marché intérieur et des services (voir les interviews intégrales en vidéo).
Une "union sacrée" s'était réalisée au niveau régional, toutes tendances politiques confondues. Ainsi le président Denanot a été appuyé dans sa démarche par des députés européens comme le corrézien Jean-Pierre Audy, le patron des députés français du PPE au Parlement Européen.