L'ancien ministre était de nouveau entendu ce jeudi à Bordeaux. Il a été mis en examen pour recel.
A la suite de son audition de mercredi, qui a duré douze heures, Eric Woerth n'a pas quitté Bordeaux. Il a été auditionné jusqu'à 18 heures. Il a été mis en examen pour recel. L'instruction portait ce jeudi sur des faits d'abus de faiblesse qui auraient pu être commis aux dépens de Mme Bettencourt.
A l'issue de son audition de mercredi, l'ancien ministre du Travail a été mis en examen, sous l'intitulé "trafic d'influence passif".
Or cette mise en examen correspond qu'à une part des intiulés de l'audition de l'ancier trésorier de l'UMP de 2002 à 2010, deux motifs intéressaient les trois juges en charge du dossier. Le trafic d'influence, mais aussi le financement illicite de parti étaient inscrits dans la convocation.
Au regard du bilan de la journée de mercredi, à l'issue de douze heures d'audition, Eric Woerth est sorti tard dans la nuit, mis en examen pour trafic d'influence passif, ce qui correspond à l'épisode de l'embauche de sa femme dans la société de gestion qui a en charge le capital de Liliane Bettencourt. La sollicitation est passée par Mr de Maistre, le gestionnaire de la fortune de la millardaire.
Donc c'est un pan entier du dossier qui n'a pas eu de conclusion judiciaire, hier soir, mercredi, à savoir le financement illicite du parti de l'UMP. Or, il y a quelques jours, les juges ont fait procéder à la saisie des comptes de campagne de l'ancien président du parti, en lice pour les élections présidentielles, Nicolas Sarkosy.
Comme la discrétion est une nature qui fonde l'instruction depuis qu'elle a été dépaysée à Bordeaux, les actes de procédure ont toujours eu un retentissement à posteriori, comme le déplacement des juges pour entendre des témoins à Paris, la convocation d'une partie dans les bureaux du juge, l'information est parvenue dans les rédactions trois semaines après les faits.