L'annonce a été faite à l'issue du conseil des ministres.
Claude Guéant avait demandé la dissolution du groupuscule islamiste le 23 janvier dernier. Le ministre de l'intérieur l'avait accusé de former ses militants à la lutte armée.
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Ce groupuscule à la marge, adepte de l'agitprop et du web menait des actions épisodiques, notamment contre la loi sur le voile intégral, destinées à être filmées et diffusées sur le net. Le premier coup d'éclat de Forsanne Alizza -les "Cavaliers de la fierté"- remonte à juin 2010 à Limoges, quand une dizaine de ses membres avaient appelé à boycotter Mac Do , enseigne qu'ils accusaient d'être au service d'Israël. Toujours à Limoges, le groupuscule s'en était pris au code pénal. Deux actions qui ont valu au porte parole du groupe de la prison avec sursis au tribunal de Limoges.
Si après la dissolution, les membres du groupe continuaient leurs activités, ils commettareint le délit de "participation au maintien ou à la reconstitution ouverte ou déguisée d'un groupement dissous" passible de 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.