Des révélations sont apportées sur les "dérangements" de la ligne téléphonique de l'épicerie
Alors que le juge d'instruction Fragnoli vient de demander à être dessaisi de l'enquête qui impliquait un groupe basé à Tarnac en Corrèze ( affaire de sabotages sur des lignes TGV en 2008), le site internet du quotidien "Le Monde" donne de nouveaux détails sur l'affaire.
Cet article revient en effet dans le détail sur l'embarras suscité chez France Télécom par la découverte fortuite des "bretelles" d'écoute posées le 25 mars 2008 sur la ligne de l'épicerie de Tarnac. Quelques jours plus tard, un technicien basé à Ussel (Corrèze) est appelé pour un dérangement de la ligne. C'est en fait le terminal de la carte bancaire de l'épicerie qui ne parvient plus à transmettre. Le technicien se rend jusqu'au central téléphonique, accompagné par l'un des gérants, et il découvre deux fils suspects. Lors d'un reportage réalisé par France 3 Limousin le 22 janvier 2010, Fabrice Bidault avait interviewé Benjamin Rosoux, le témoin cité par "Le Monde":
Janvier 2010: le groupe de Tarnac dénonce les... par France-3-Limousin
Janvier 2010: le groupe de Tarnac dénonce les... par France-3-Limousin
Selon "Le Monde" il s'avérerait que l'ordre de placer l'épicerie sur écoutes est venu directement d'un service de la direction générale du groupe France Télécom. La police judiciaire de Limoges, chargée d'enquêter, en a eu confirmation dans le cadre de l'information judiciaire ouverte par la juge d'instruction de Brive-la-Gaillarde, Cécile Lasfargues, le 3 janvier 2012 pour "atteinte au secret des correspondances" et "atteinte à l'intimité de la vie privée".