Les avocats de Julien Coupat et Yldune Lévy ont mis en cause "l'impartialité "du magistrat
Les avocats de la défense des suspects de l'affaire de Tarnac avaient déposé leur requête samedi 21 avril dans l'après midi auprès du premier président.
Cette initiative intervenait notamment après la parution du livre enquête de David Dufresne "Tarnac Magasin général" et en particulier la divulgation d'un courrier électronique envoyé à des journalistes.
Selon l'Afp, le juge Thierry Fragnoli a demandé et obtenu lui même son dessaisissement de l'enquête qui concerne les sabotages de voies ferrées en 2008. Le dossier Tarnac devrait être confié à de nouveaux magistrats. Le dernier rebondissement dans cette affaire remonte au 24 février 2012. Un homme proche des mis en examen de Tarnac a été placé en garde à vue par la sous-direction de la lutte antiterroriste (SDAT), étant soupçonné d'avoir fabriqué les crochets utilisés lors des sabotages sur une ligne TGV en 2008.
D'autres recours
La défense conteste par ailleurs le fond des investigations réalisées en enquête préliminaire, avant l'ouverture de l'instruction judiciaire en novembre 2008. Ils ont ainsi déposé plainte pour atteinte à la vie privée après des écoutes liées à la surveillance de l'épicerie de Tarnac gérée par plusieurs des mis en examen. Cette enquête a entraîné l'ouverture d'une information judiciaire à Brive-la-Gaillarde. Une autre information judiciaire est ouverte à Nanterre pour faux et usage de faux en écriture publique. La défense accuse la police antiterroriste d'avoir rédigé un PV mensonger pour mettre en cause les mis en examen. En revanche la cour d'Appel de Paris avait validé en octobre 200 l'intégralité de l'enquête en rejetant les demandes d'annulation déposée par la défense.