Eliminés en Coupe de France par Lyon, les Girondins de Bordeaux n'ont plus rien à jouer cette saison
défaite des Girondins à Lyon (3-1)
Les girondins de Bordeaux sont éliminés de la Coupe de France après la défaite 1-3 (après prolonogation) à Lyon en 8e de Finale.
Bordeaux ne sera pas européen la saison prochaine, à moins d'une énorme surprise. le rêve de Coupe de France s'est évaporé hier soir sur le pelouse de Gerland, (défaite 3-1 après prolongation face à Lyon).
Déjà éliminés en Coupe de la Ligue au premier tour à Saint-Etienne, distancés en championnat (9e à 6 points de Rennes, 6e) les girondins n'ont plus grand chose à espérer de cette fin de saison.
La défaite d'hier soir n'a en tant que telle rien d'infâmant chez l'un des cadors de Ligue 1. Laquelle avait aligné une équipe très remaniée. "J'ai vu une équipe de Lyon qui n'alignait pas une équipe de titulaires. J'avais raison d'affirmer que les Lyonnais feraient l'impasse sur ce match mais leur banc est tellement costaud qu'ils sont passés. Cela veut dire que Lyon au complet plus les remplaçants, c'est plus fort que Bordeaux aujourd'hui", concluait, fataliste, Francis Gillot hier soir.
Mais Bordeaux, qui dispose du 5e budget de Ligue 1, est aujourd'hui bien loin de son standing. Le fossé qui sépare les marine et Blanc des six grosses écuries du championnat (Paris, Montpellier, Marseille, Lyon, Lille et Rennes) est incontestable. Or, la situation de déficit du club en fion de saison devrait empêcher le club du haillan d'être très actif sur le marché des transferts. Conserver ses cadres (Carrasso, Plasil, Tremoulinas) relèverait déjà de l'exploit.
Le cru 2011-2012 entretient quand même quelques motifs d'espoir. 5 victoires à domicile de rang, une seule défaite en 2012, le discours et les méthodes de l'entraîneur Francis Gillot commencent à payer et semble assimilé par les joueurs. Les recrues du mercato hivernal (Mariano et Ludovic Obraniak) sont à la hauteur des attentes. Le schéma tactique avec trois défenseurs axiaux a assuré une bonne stabilité defensive. Le jeu en contre qui en résulte réussit à l'attaquant Jussiê, intenable depuis le début de saison. Cédric Carrasso est quant à lui revenu à son meilleur niveau et gagne des points à lui tout seul, apanage d'un grand gardien de but.
De quoi entrentenir quelque intérêt pour une fin de saison sans enjeu ?