Le ministre a assuré qu'il porterait le dossier des huîtres du bassin d'Arcachon à la commission des calamités agricoles
Arcachon, nouveaux tests sur les huitres
De nouveaux tests ont été effectués sur les huitres du bassin d'Arcachon, alors que le ministre de l'agriculture a dit vouloir tenter de faire passer le dossier par la commission des calamités agricoles.
Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Bruno Le Maire a assuré lundi à La Teste-de-Buch (Gironde) qu'il porterait le dossier des huîtres du bassin d'Arcachon à la commission des calamités agricoles qui l'a refusé une première fois en mars, espérant avoir cette fois "gain de cause"
Les huîtres arcachonnaises ont été victimes en 2011 de conditions climatiques trop froides qui ont empêché le développement du naissain, mais la commission a refusé en mars de classer la situation en calamité agricole.
Selon Olivier Laban, président de la section conchylicole du bassin d'Arcachon, le ministre a également apporté une réponse encourageante à sa demande de faire hâter les prochaines analyses sur les huîtres et coquillages du bassin, victimes d'une présence excessive de la micro-algue toxique qui empêche leur commercialisation depuis le 12 avril
"Je l'ai sollicité aussi pour qu'il mette les moyens pour obtenir la semaine prochaine deux prélèvements au lieu d'un" dans le bassin, a ajouté M. Laban.
Il faut deux analyses favorables d'affilée espacées d'une semaine pour décider la reprise du commerce. Avec une analyse positive vendredi, comme l'espèrent les ostréiculteurs, et une autre en début de semaine prochaine, la vente pourrait reprendre dès le 11 mai.
"Je demande au ministre de faire en sorte que la direction de l'Ifremer -- l'organisme qui pratique les analyses, ndlr -- fasse le nécessaire pour pallier les jours fériés", qui s'annoncent, a prévenu M. Laban, "car après cinq semaines sans ouverture il est hors de question que la sixième on n'ait pas de résultats parce que certains sont en week-end, la profession ne comprendrait pas". Et "ce ne sont plus des troubles gastriques mais des troubles à l'ordre public qui pourraient se produire", a-t-il conclu.