La défense de Jacques Chirac a lu une lettre. Il affirme n'avoir "commis aucune faute, ni pénale, ni morale"
Le procès Chirac vu par des chroniqueurs
Le procès des emplois présumés fictifs de la ville de Paris se termine le 23 septembre. Ce procès aura duré trois semaines et il a été très suivi , jour après jour, par les chroniqueurs judiciaires du Figaro et du Monde. Leurs regards et analyses .
Au dernier jour du procès des emplois présumés fictifs de la ville de Paris, les avocats de Jacques Chirac ont lu une déclaration de l'ancien président.
"Ce procès montrera que je n'ai rien fait qui soit contraire à la probité et l'honnêteté", selon cette déclaration lue par Me Jean Veil. "Il n'y a eu ni enrichissement personnel, ni système".
"Je veux que ce procès soit celui de la responsabilité et de la vérité", poursuit le texte. "Ce n'est pas à tel ou tel collaborateur de rendre des comptes, j'ai été leur maire, leur chef, c'est à moi et moi seul d'en assumer la responsabilité".
"Je n'ai commis aucune faute, ni pénale, ni morale", ajoute l'ex-chef de l'Etat, qui a été dispensé d'assister à son procès devant le tribunal correctionnel de Paris pour raisons de santé.
Le procès des emplois fictifs de la ville de Paris
Jacques Chirac est jugé depuis le 5 septembre, notamment pour "détournement de fonds publics", pour 28 emplois présumés fictifs, payés par la Ville de Paris lorsqu'il en était le maire (1977-1995) et qui auraient bénéficié à des proches ou à sa formation politique, le RPR (prédécesseur de l'actuel parti majoritaire de droite UMP).
Le parquet de Paris a requis mardi 20 septembre sans surprise la relaxe de l'ancien président, évoquant un "manque de rigueur" mais pas un "système frauduleux".