Jean Grenet s'excuse auprès de Nicolas Sarkozy

Le maire s'est dit "choqué en tant que démocrate" par l'accueil mouvementé reçu par le président.

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Bayonne, J. Grenet pas étonné des incidents

Le maire avait déconseillé à N. Sarkozy de se rendre dans le petit Bayonne

Le député-maire de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) Jean Grenet (UMP/radical) a adressé vendredi une lettre d'excuses à Nicolas Sarkozy au lendemain des incidents qui ont émaillé la visite du chef de l'Etat, conspué par plusieurs centaines d'opposants.

"A l'heure où vous représentez notre pays à un Conseil européen en ces temps difficiles
pour l'Union européenne, permettez au maire de la ville de Bayonne de vous présenter ses profonds regrets et ses excuses sincères pour les incidents qui ont assombri votre venue au Pays Basque", a dit le maire dans ce courrier qu'il a lu devant les journalistes.

"Bayonne ne peut cautionner les débordements d'extrémistes souvent venus d'ailleurs et un militantisme politique peu soucieux du débat démocratique", poursuit-il, rappelant que "Bayonne a deux mille ans. Elle est une ville de confluences et de rencontres. L'ouverture et la tolérance ont toujours marqué son histoire".


M. Grenet a dénoncé les incidents "organisés par des altermondialistes, des anarchistes, des radicaux indépendantistes et surtout par des élus du PS qui étaient à leurs côtés". "Un parti républicain n'avait pas à se commettre là-dedans", a-t-il fustigé.

Il a réaffirmé qu'il avait déconseillé à Nicolas Sarkozy de se rendre dans le "Petit Bayonne", quartier du centre historique aux nombreuses rues étroites et piétonnières.
"J'ai dit à mon interlocuteur: "Ce que je vous demande de ne pas faire, c'est d'aller dans le Petit Bayonne, car cela sera considéré par certaines sensibilités comme une provocation", a-t-il rappelé.

"Nous sommes en campagne électorale, dans un pays démocratique, chaque candidat
peut venir à Bayonne. Bayonne n'est pas une zone de non-droit, ni le Pays Basque", a-t-il conclu.

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