Les commerçants vendant de l'alcool à emporter devront s'arrêter à minuit, contre 2h du matin auparavant.
Bordeaux, retour sur les disparitions de jeunes
Julien a disparu dans la nuit de vendredi à samedi, visiblement en état d'ébriété. D'autres jeunes hommes avaient comme lui disparus à Bordeaux depuis plusieurs mois. Retour sur cette série de disparitions.
Le préfet de Gironde a signé lundi un arrêté limitant les horaires d'ouverture des commerces vendant des boissons à emporter à minuit, et non plus 2h du matin, notamment à la suite de disparitions de jeunes "liées à des phénomènes d'alcolisation".
La préfecture précise que suite à la multiplication des contraventions aux horaires autorisés pour la vente et aux "disparitions dramatiques liées à des phénomènes
d'alcoolisation", qui se sont "multipliées depuis un an", une évolution de la réglementation
était nécessaire.
Auparavant, selon l'arrêté du 24 février 2010, les commerçants disposant d'une licence de vente d'alcool à emporter - épiceries, supermarchés, traiteurs...- étaient autorisés à ouvrir entre entre 6h et 2h du matin.
Lundi, Alain Juppé, maire de Bordeaux, avait annoncé que des mesures liées aux horaires de ces commerces pourraient être adoptées. Il s'exprimait après la disparition d'un jeune homme âgé de 25 ans, intervenue dans la nuit de vendredi à samedi, après une soirée arrosée.
Julien Teyssier est le cinquième jeune porté disparu à Bordeaux dans des circonstances similaires en dix mois. Les corps des quatre premiers ont été retrouvés dans la Garonne, victimes de noyades vraisemblablement liées à l'alcool.
Voir aussi le magazine de France 3 Aquitaine sur les nuits Bordelaises